Affaire Jubillar : "C'était des cris d'effroi", une voisine du couple confirme son témoignage glaçant

Alors que la chambre de l’instruction de la cour d’appel de Toulouse a rejeté, mardi 22 mars, une nouvelle demande de remise en liberté concernant Cédric Jubillar, on a appris qu'une témoine avait de nouveau confirmé ce qu'elle avait entendu le soir du 15 décembre 2020, la nuit de la disparition de Delphine. Une voisine, ainsi que sa jeune fille de onze ans, affirment avoir entendu des cris de femmes et des aboiements de chiens. 

Les deux témoins ont été entendues par les enquêteurs et par les juges d’instruction en charge du dossier en décembre 2020 puis en janvier dernier. La mère regardait un film ce soir-là, Retour vers le Futur II, et décide d'aller fumer une cigarette sur la terrasse, rapporte Le Parisien. C'est à ce moment qu'elle déclare avoir entendu des aboiements de chien ainsi que des cris. Chose que confirme sa fille de onze ans venue la rejoindre. 

"Au début, j’entends des chiens, je pense que c’étaient des chiens car un aboyait fort et un aboyait un peu moins fort. Après il y avait une voix aiguë, je ne sais pas si c’était un homme ou une femme, mais c’était une voix aiguë. Elle criait, c’était un cri de peur. C’était un cri, ce n’étaient pas des mots. En fait, ça a continué jusqu’à ce que les chiens arrêtent d’aboyer et après ça s’est arrêté" détaille la jeune fille. 

Des cris d’effroi (...) On sentait vraiment que cette dame avait peur.

Une voisine du couple Jubillar

Les éclats proviendraient de la direction où était situé le pavillon des Jubillar, qui possédaient également deux chiens. "Je confirme que c’était des cris de femme, j’en suis absolument sûre. Ce qui m’a étonnée, c’est qu’il n’y avait pas de paroles, c’étaient des cris. Des cris d’effroi, et j’y tiens, c’est vraiment le terme que j’emploie, on sentait vraiment que cette dame avait peur" complète la mère de famille, qui justifie de ne pas avoir appelé les secours en estimant qu'il s'agissait d'une "bagarre de chiens".