Le lundi 3 août 2015, Sylvie Weber, la maman d'Eva Bourseau, demande aux pompiers d'intervenir au 38 de la rue Jean-Baptiste Merly à Toulouse dans le deux-pièces qu'occupe sa fille.
Dans la soirée elle s'est présentée à l'adresse mais impossible pour elle d'y rentrer, la porte est verrouillée et personne ne répond. La dernière fois que la mère a eu des nouvelles d'Eva, c'était le 23 juillet. Quant à Christophe Bourseau, son père, il lui a parlé le 21.
Les parents sont inquiets, surtout que ce n'est pas dans les habitudes d'Eva de ne donner aucune nouvelle. Pour pénétrer dans le petit appartement, situé au troisième étage, les pompiers sont obligés de fracturer une fenêtre de toit. Rapidement, ils s'aperçoivent que la porte de la chambre a été calfeutrée de l'extérieur avec du ruban adhésif. Comme si on avait voulu la rendre hermétique.
La porte est ouverte, une odeur pestilentielle de putréfaction s'échappent aussitôt… Les secours découvrent une caisse en plastique dans laquelle se trouve un corps en position fœtale. Aucun doute, il s'agit bien de celui de la locataire, Eva Bourseau. La jeune femme baigne dans un liquide jaunâtre qui semble corrosif. De l'acide.
La police judiciaire de Toulouse se rend sur place. Dans le salon, les enquêteurs retrouvent un pied-de-biche enveloppé dans un sac poubelle, des bouteilles de nettoyant ménager, une quinzaine de bidons et des bouteilles d'acide chlorhydrique…