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Jonathann Daval en conférence de presse en novembre 2017
Crédit : SEBASTIEN BOZON / AFP
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Les équipes de RTL mettent en lumière les progrès scientifiques. Ce samedi 17 juillet, retour sur l'affaire Daval. Le corps d'Alexia Daval avait été retrouvé en partie calciné dans une forêt en octobre 2017. Son mari, Jonathann pleurait à sa mort, avant d'avouer quatre mois plus tard le meurtre de sa femme. Dans ce dossier hors norme, la science était bien au service de l'enquête.
28 octobre 2017. Jonathann Daval se présente à la gendarmerie de Gray (Haute-Saône). Ce mari inquiet signale la disparition de sa femme, Alexia, partie courir un peu plus tôt dans la matinée, dit-il. D'immenses battues sont organisées, et deux jours plus tard, un corps calciné est découvert dans le bois d'une commune voisine. Dissimulé sous des branches d'arbres, c'est le cadavre d'Alexia Daval.
L'enquête continue sur le terrain, mais toujours aucun indice pour retrouver le meurtrier de la joggeuse. "Ce corps sans vie était caché sous des branchages", révélait-on à l'époque. L'autopsie révèle que la jeune femme de 29 ans a été étranglée, mais aucun suspect n'est identifié. La région vit dans l'angoisse d'un rôdeur, d'un meurtrier en liberté. Jonthann Daval trouve refuge chez ses beaux-parents, les parents d'Alexia.
Pendant ce temps, une cellule de 12 enquêteurs travaillent sur le dossier dans la plus grande discrétion et accumulent une multitude d'indices. Des pistes qui les mènent à chaque fois à Jonathann, le veuf éploré. Il est arrêté le 9 janvier au petit matin.
Des griffures sur les avant-bras de Jonathann au lendemain de la disparition. Un drap manquant dans le placard du couple retrouvé enroulé autour du cadavre d'Alexia. Les preuves sont accablantes. Puis il y a cette balise GPS installée sur le fourgon de Jonathann. Elle prouve que le véhicule a été déplacé la nuit du crime, de la maison des Daval, jusqu'au lieu de découverte du corps. Le responsable de l'unité expertise réseaux télécoms à l'Institut de recherche criminelle de la gendarmerie nationale retrace le parcours de Jonathann Daval. La technique utilisée : le net monitoring de détection des antennes-relais.
Parmi les relais accrochés à l'endroit où il y avait le corps, j'avais confirmé que certains relais avaient été accrochés par la balise
Responsable de l'unité expertise des réseaux télécoms de la gendarmerie
"Une voiture ne bouge pas toute seule. Cette balise GPS fonctionne grâce à des ondes radio mobiles, ce qui fait qu'elle est en permanence en contact avec le meilleur relai. Ça nous a permis de savoir sur quelles antennes elle est passée", a-t-il assuré. Le major, s'est rendu lui-même à Gray chez les Daval. Grâce à un logiciel dédié, il a pu retracer l'éventuel trajet de Jonathann Daval pour identifier les antennes-relais qui se déclenchent sur son passage. "Parmi les relais accrochés à l'endroit où il y avait le corps, j'avais confirmé qu'effectivement certains relais avaient été accrochés par la balise. Ça correspondait avec sa présence sur cet endroit-là", affirme le responsable.
L'étau se resserre autour de Jonathann Daval, qui passe finalement aux aveux. Dans cette affaire, réseaux télécoms ont servi de mouchard et à l'avenir, les données seront de plus en plus précises grâce à l'implantation d'antennes 5G.
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