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Jonathann Daval a été mis en examen mercredi 31 janvier pour le meurtre de sa compagne, Alexia Daval.
Crédit : SEBASTIEN BOZON / AFP
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Si la justice a clos l'instruction concernant
le meurtre d'Alexia Daval mi-novembre, le Code pénal autorise les différentes
parties à continuer de procéder à des demandes d’actes, ce que la famille d’Alexia
a fait vendredi dernier, comme le rapporte Le Parisien.
Poursuivi pour meurtre
sur conjoint, Jonathann Daval, 35 ans, avait reconnu avoir frappé et
étranglé à mort son épouse Alexia, 29 ans, dans la nuit du 27 au 28 octobre
2017 à leur domicile de Gray-la-Ville (Haute-Saône), lors d'une violente
dispute conjugale.
Jonathann Daval avait livré des aveux complets à l'issue d'une reconstitution judiciaire du meurtre effectuée le 17 juin, admettant avoir procédé à la crémation partielle du corps. Ces aveux avaient définitivement écarté la thèse d'une complicité, avancée un temps par certains membres de la partie civile.
Seulement la famille de la victime s’interroge sur les traces de médicaments retrouvées dans le corps de la jeune femme. Des analyses ont en effet révélé la présence de trois molécules ingérées régulièrement pendant près d’un an avant sa mort, avec une nette augmentation sur les derniers mois, indique le quotidien.
Il s’agit du zolpidem, du tétrazépam et du tramadol, trois médicaments contre-indiquées en cas de grossesse et aux effets secondaires marqués telles que des somnolences, des troubles du comportement.
Or la famille d’Alexia est formelle : elle était engagée dans un parcours de procréation médicalement assistée (PMA) et désirait tant un enfant, qu’il est inenvisageable qu’elle ait volontairement absorbé ces molécules.
Elle s’était plaint auprès de médecins d’"absences", de "black-out" ou encore "de goût métallique dans la bouche".
"Tous ces éléments excluent objectivement la possibilité d’une automédication volontaire de la part d’Alexia", écrit dans un courrier à la juge, Maître Gilles-Jean Portejoie, l’avocat de Stéphanie et Grégory Gay, sœur et beau-frère d’Alexia, peut-on lire dans Le Parisien.
Il reviendra à cette dernière de donner suite, ou non, à cette hypothèse d’un empoisonnement volontaire de la victime par son mari. Si les faits sont avérés, Jonathann Daval pourrait alors comparaître non plus pour meurtre, mais pour assassinat.
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