Jonathann Daval est de retour devant le juge ce matin. C'est son premier interrogatoire depuis juin, lorsqu'il était revenu sur ses aveux pour accuser sa belle-famille du meurtre de
sa femme Alexia.
Nouvel élément, selon nos confrères du Parisien, des analyses ont révélé la présence de médicaments dans le corps de la jeune femme. Ces traces retrouvées sur les cheveux et dans le sang d'Alexia sont le zolpidem, le tétrazépam et le tramadol, trois molécules contre-indiquées en cas de grossesse et aux effets secondaires marqués, somnolence, troubles du comportement et agressivité.
Le tramadol, qui est un opiacé, peut par exemple entraîner des hallucinations et des amnésies, des effets similaires à la consommation de drogues, d'où la question que se posent les intimes de la jeune femme. Pourquoi a-t-elle pris ces médicaments à risques, elle qui tentait vainement d'avoir un enfant ? Ont-ils provoqué sa fausse couche en 2017 ?
La famille accuse à demi-mots Jonathann. A-t-il fait prendre ces substances à son épouse à son insu, dans la nourriture par exemple ? Pour en avoir le cœur net, elle demande au juge de récupérer le dossier médical de Jonathann Daval pour savoir si ces molécules lui auraient été prescrites par ses deux médecins.
Ce nouvel élément est également et surtout révélateur de vives tensions entre les différentes parties : le juge d'instruction et la famille d'Alexia, qui estime de son côté que la lumière n'est pas faite sur une possible complicité, que l'enquête comporte bien des zones d'ombre à creuser, alors que le magistrat semble plutôt enclin à clôturer au plus vite le dossier.
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