VIH : "Où est la France ?", Donald Trump critique les pays européens face à l'épidémie

Le président américain Donald Trump s'est exprimé auprès du média The Independent, dans des propos rapportés le 28 mai 2025 au cours d'un reportage alors que celui-ci revenait de Floride. 

Interrogé à bord de l'Air Force One sur l’impact des coupes budgétaires qu'il a ordonnées dans la lutte contre la propagation du VIH début 2025. Donald Trump a déclaré que les États-Unis avaient dépensé "des milliards et des milliards de dollars" pour lutter contre la maladie. Il a ajouté également qu'ils étaient le "seul pays" à aider tout en insistant que "d'autres pays devraient nous aider".

"Où se trouve la France ? Où se trouve l’Allemagne ? Où sont tous ces autres pays ?", a-t-il demandé. "Personne ne fait rien à l'exception des États-Unis", a insisté le président de la première puissance mondiale.

Quelles sont les conséquences de la politique de Donald Trump sur l'épidémie de VIH ?

Donald Trump, dès le début de son second mandat, avait signé en février 2025 un décret gelant presque toutes les aides étrangères pendant 90 jours. Cette mesure devait permettre de réviser ces programmes et s'assurer qu'ils soient conformes aux "intérêts" américains et concernait notamment le financement du programme Pepfar. Ce plan d'urgence pour la lutte contre le sida a été introduit pour la première fois par le président George W. Bush en 2003. 

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Celui-ci est considéré comme l'une des réponses les plus efficaces à une crise sanitaire mondiale et comme ayant sauvé plus de 26 millions de vies. Le gel imposé par Donald Trump a perturbé les approvisionnements de traitements et impacté directement au moins 20 millions de personnes dans le monde.

Bien que la période d'arrêt de 90 jours soit désormais terminée, aucune décision définitive n'a été prise sur l'avenir du financement de programmes comme le Pepfar.

Plusieurs médias comme The Independent montrent par ailleurs que des régions reculées de pays comme l'Ouganda et le Zimbabwe, souffrent du manque de ces financements. Des cliniques doivent fermer et les patients n'ont plus accès à des médicaments, entraînant des maladies, des décès et l'apparition de souches de VIH résistantes aux traitements.