Un plan d’action pour stopper le commerce illégal des
animaux de compagnie, c’est la mesure demandée par les députés du Parlement européen,
mercredi 12 février, lors d’une session plénière. Des milliers d’animaux de
compagnies sont vendus chaque mois en Europe, mais la plupart ne sont pas enregistrés.
Le Parlement a préconisé un système obligatoire d’enregistrement
des chats et des chiens et "une définition européenne des
établissements d’élevage commercial à grande échelle, connus sous le nom
d’usines à chiots", rapporte Ouest-France. 46.000 chiens sont
vendus tous les mois entre les pays de l’Union européenne, la plupart d’entre
eux sans être enregistrés.
L’eurodéputé Pascal Durand (LaREM – Renew Europe) rappelle que ces chiffres sont difficiles à estimer, et qu'ils représentent un trafic "très rentable et extrêmement répandu". "C’est l’avantage et l’inconvénient de l’espace Schengen, mais on fait face à la même chose qu’un transport d’animal entre Toulouse et la Creuse", déplore le porte-parole de la Fondation Brigitte Bardot, Christophe Marie.
Les députés européens appellent les États membres et la Commission à "sanctionner les éleveurs" qui ne respectent pas la législation européenne en vigueur concernant les mouvements d’animaux de compagnie. "Il faut permettre aux citoyens d’être informés sur l’origine de leur animal de compagnie", a rappelé Nathalie Colin-Oesterlé. L'eurodéputé française a pris l’exemple d'un bouledogue vendu 1.100 euros en bout de chaîne alors qu'il avait coûté 50 euros en élevage.
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