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Un soldat français de la force Barkhane au Sahel.
Crédit : CHRISTOPHE PETIT TESSON / POOL / AFP
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Elle était suspendue depuis le 3 juin dernier. Ce vendredi 2 juillet, le ministère des Armées a annoncé la reprise des opérations conjointes entre les forces armées maliennes et la France, dont plus de 5.000 militaires sont déployés au Sahel. Cette suspension était intervenue à la suite d'un second coup d'État au Mali au mois de mai.
"À l'issue de consultations avec les autorités maliennes de transition et les pays de la région, la France prend acte des engagements des autorités maliennes de transition" endossés par la Communauté économique des États de l'Afrique de l'Ouest (Cédéao) et a "décidé la reprise des opérations militaires conjointes ainsi que des missions nationales de conseil, qui étaient suspendues depuis le 3 juin dernier", a-t-on appris dans un communiqué.
En suspendant ces opérations, Paris voulait ainsi mettre la pression sur le colonel Goïta qui, après un deuxième putsch en neuf mois est devenu le chef de cet État crucial pour la stabilité au Sahel. "La France reste pleinement engagée, avec ses alliés européens et américains, aux côtés des pays sahéliens et des missions internationales", pour combattre les groupes jihadistes qui sévissent au Sahel, a conclu vendredi le ministère des Armées dans son communiqué.
Emmanuel Macron a récemment annoncé de désengager progressivement la France du Sahel. La force antijihadiste française Barkhane va disparaître au profit d'un dispositif resserré, focalisé sur la lutte antiterroriste et l'accompagnement au combat des armées locales. Mais "cette transformation ne signifie pas le départ du Sahel, ni que nous allons ralentir nos opérations de contre-terrorisme" dans la région, a précisé plus tôt vendredi la ministre française des Armées Florence Parly.
"Nous avons collectivement, Européens, une responsabilité de sécuriser le flanc sud de l'Europe. Il est essentiel de ne pas permettre que le Sahel et plus largement l'Afrique deviennent une zone refuge et d'expansion pour ces groupe terroristes affiliés à Daech et Al Qaïda", a-t-elle jugé. Pour cela, la France compte beaucoup sur le montée en puissance du groupement de forces spéciales européennes Takuba, créé à l'initiative de Paris pour accompagner les unités maliennes au combat.
"Aujourd'hui, nous ne voyons pas d'inflexions, de réticences ou de remise en cause liées à la situation" politique au Mali, a assuré Florence Parly, estimant "d'autant plus important que nous consolidions Takuba que nous lui voyions un rôle majeur dans les prochaines années". Ces forces spéciales sont composées de 600 hommes : la moitié sont des Français, les autres des Estoniens, des Tchèques, des Suédois et des Italiens. La Roumanie s'est également engagée à y participer.
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