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Alexeï Navalny dans sa vidéo sur "le palais de Poutine"
Crédit : Alexander NEMENOV / AFP
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Écroué, Alexeï Navalny n'en fait pas moins entendre sa voix. L'opposant russe et son équipe ont appelé à protester samedi dans 65 villes de Russie pour exiger sa libération. Des manifestations non autorisées que la police de Moscou, où se déroulent habituellement les actions les plus suivies, a juré de "réprimer sans délai", les considérant comme une "menace à l'ordre public".
Placé en détention depuis son retour en Russie dimanche, et jusqu'au 15 février au moins, le premier ennemi du Kremlin est visé par de multiples procédures judiciaires. Ce qui ne l'empêche pas de continuer à critiquer ouvertement Vladimir Poutine.
Deux jours après son arrestation, Alexeï Navalny a contre-attaqué avec la diffusion d'une vaste enquête anti-corruption visant le président russe et le véritable "palais" dont il se serait doté sur les bords de la mer Noire. Une vidéo qui a déjà fait 57 millions de vues vendredi 22 janvier.
Enregistré avant son retour en Russie, l'opposant de 44 ans y assure que Vladimir Poutine est le bénéficiaire d'une vaste propriété et d'un immense château près de la ville de Guélendjik, dans le sud du pays. Cet ensemble très luxueux, qu'il décrit comme un "nouveau Versailles", compterait des vignobles, une enceinte de hockey sur glace ou encore un casino.
Il aurait été financé, selon l'opposant, par des proches du président russe, comme le patron du géant pétrolier Rosneft Igor Setchine et l'homme d'affaires Guennadi Timtchenko. "C'est un État au sein de la Russie. Et, dans cet État, il n'y a qu'un tsar inamovible. Poutine", estime Alexeï Navalny, accusant aussi le président russe d'être "obsédé par les richesses et le luxe".
Selon l'opposant, 100 milliards de roubles (1,12 milliard d'euros) ont été dépensés pour bâtir ce complexe, dont la superficie totale est de 7.000 hectares, soit "39 fois la taille de Monaco". Il est officiellement la propriété du FSB, les services de sécurité russes.
Le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov, a immédiatement rejeté ces accusations, qui ont suscité un tollé sur les réseaux sociaux en Russie, affirmant à l'agence de presse Ria Novosti que "ce n'est pas vrai". Ce vendredi, il a aussi répété que les rassemblements prévus samedi étaient "illégaux", laissant présager une intervention musclée des forces de l'ordre.
Le même jour, les autorités russes ont arrêté de nouveaux partisans d'Alexeï Navalny. Sur Instagram, la femme de l'opposant, cible en août d'un empoisonnement attribué à Moscou, a néanmoins réaffirmé son intention de manifester à Moscou. "J'irai pour une personne intrépide et courageuse qui est traquée et tuée et qui, malgré tout, n'abandonne jamais".
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