Un opposant au Kremlin de plus en plus gênant ? Le 20 août 2020, Alexeï Navalny est placé en réanimation dans un état grave dans un hôpital de Sibérie après avoir fait un malaise à bord d'un avion. Dans le coma, il est transféré dans un hôpital de Berlin, où les médecins allemands estiment qu'il présente, comme suspecté, des "traces d'empoisonnement".
Moscou affirme pourtant ne voir "aucune raison" d'accuser l'État russe d'en être à l'origine. Le 14 septembre, des laboratoires français et suédois confirment un empoisonnement par un agent neurotoxique de type Novitchok, une substance conçue par des spécialistes soviétiques à des fins militaires. Emmanuel Macron dénonce une "tentative d'assassinat" lors d'un entretien téléphonique avec Vladimir Poutine.
Le 15, Alexeï Navalny diffuse sur Instagram un message et une photo de lui, entouré de sa famille. Deux jours plus tard, son équipe affirme que des traces de Novitchok ont notamment été retrouvées sur une bouteille d'eau récupérée dans sa chambre d'hôtel en Sibérie.
Dans sa première interview depuis sa sortie de l'hôpital, l'opposant accuse Vladimir Poutine d'être "derrière" son empoisonnement. Mi-décembre, plusieurs médias publient une enquête accusant des experts en armes chimiques des services spéciaux russes (FSB) d'avoir filé l'opposant Alexeï Navalny, y compris le jour de son empoisonnement présumé. La Russie dément toujours, jugeant ces nouveaux éléments "comique(s)".
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