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Le chef de la majorité au Sénat, Mitch McConnell, tient une conférence de presse après le vote du Sénat d'acquitter le président Donald Trump le mercredi 5 février.
Crédit : Samuel Corum / GETTY IMAGES NORTH AMERICA / AFP
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Depuis le début de cette procédure en septembre on en connaissait l’issue, puisque les Républicains ont la majorité au Sénat, et la base électorale du président est restée solide, il a même nettement progressé dans les sondages. Le président des États-Unis a été acquitté par le Sénat, mercredi 5 février 2020, à l'issue d'un procès historique.
Quand la Chambre à majorité démocrate a voté l’impeachment en décembre, il y avait deux chefs d’accusation, deux motifs de destitution : l'obstruction, tous les sénateurs républicains ont voté l’acquittement. Mais la surprise est venue de l’autre chef d’accusation, abus de pouvoir.
Dans ce vote, un sénateur républicain a choisi de voter la destitution du président. Cela n’était jamais arrivé dans l’histoire, dans les deux procès en destitution précédents en 1868 et 1999, qu’un sénateur vote la destitution d’un président de son parti.
Il avait été le candidat désigné par le parti Républicain à la présidentielle en 2012, c’est une figure du parti conservateur. Un mormon attaché aux valeurs morales. Mitt Romney traite Trump "d’autocrate", il dit que le président a bien commis, un "épouvantable abus de confiance", la "corruption" d’une élection.
D’autres sénateurs hésitants n’ont pas eu ce courage. Et Romney va devoir avoir le cuir épais. Le fils du président appelle à son exclusion. Il met la menace de la Maison Blanche à exécution : tous ceux qui sortiraient du rang auront leur tête au bout d’une pique. Donald Trump, dans un montage vidéo sur Twitter, imagine qu’il pourrait rester au pouvoir pour toujours.
Le président américain n’a jamais été aussi puissant, populaire et mieux placé pour sa réélection, dans moins de neuf mois maintenant. Pour le directeur de sa campagne, "ce canular de destitution deviendra la pire erreur de calcul de l’histoire politique américaine". On saura le jour de la présidentielle si les démocrates ont eu tort de s’engager dans cette voie sans issue.
Ces derniers disent que le président est acquitté pour des raisons politiques, mais il n’est pas blanchi car le procès n’en était pas un. Les Républicains du Sénat ont refusé de convoquer des témoins, dont Bolton, un ancien proche conseiller du président, qui était prêt à venir confirmer ce dont il était accusé.
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