Veillée d'armes au Parti démocrate. Une semaine après être arrivés en tête d'un premier scrutin chaotique dans l'Iowa, le socialiste Bernie Sanders et son rival modéré Pete Buttigieg n'ont pas retenu leurs coups dimanche 9 février à l'approche d'un nouveau vote des primaires dans le New Hampshire.
"Je me bats contre un candidat, Pete Buttigieg entre autres, qui a levé des contributions auprès de plus de quarante milliardaires", a accusé le sénateur du Vermont. "Notre soutien à nous vient des classes populaires", a poursuivi celui qui a récolté le mois dernier 25 millions de dollars auprès de petits donateurs. "Bernie est plutôt riche et j'accepterais volontiers une contribution de sa part", a ironisé de son côté Pete Buttigieg.
Alors que les derniers résultats officiels, publiés dimanche, ont finalement donné Pete Buttigieg vainqueur d'un cheveu dans l'Iowa, le septuagénaire, qui a fait comme son rival le tour des émissions politiques dimanche matin, veut entretenir la dynamique positive autour de sa campagne. "Je pense que nous avons d'excellentes chances de gagner" mardi 11 février dans le New Hampshire, a-t-il assuré sur CNN.
Les sondages l'y placent depuis le début de la semaine en tête des intentions de vote, toujours devant Pete Buttigieg. Selon deux enquêtes diffusées samedi, Bernie Sanders compte entre cinq et dix points d'avance sur "Mayor Pete", qui assure lui aussi être confiant dans sa victoire. Le débat organisé vendredi à Manchester, la plus grande ville de l'Etat, entre les principaux candidats n'a pas changé les positions. Les deux hommes relèguent loin derrière les autres principaux prétendants, l'ancien vice-président Joe Biden, la sénatrice progressiste Elizabeth Warren et la sénatrice modérée Amy Klobuchar.
Bernie Sanders, qui se proclame "socialiste démocrate", avec un programme marqué à gauche, bénéficie du soutien de l'électorat jeune, libéral et militant. Il compte peu d'appuis au sein de la direction du parti, comme en 2016 lorsqu'il faisait face à Hillary Clinton. Mais les candidats modérés, Pete Buttigieg et Joe Biden en tête, dénoncent ses idées trop progressistes pour attirer l'électorat conservateur et un programme au financement flou qui a peu de chance d'être adopté au Congrès. "Je serai le président le plus progressiste depuis un demi-siècle", a promis sur ABC Pete Buttigieg, jeune (38 ans) et homosexuel qui souhaite "tourner la page" de la "politique du passé".
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