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Donald Trump et Joe Biden en meeting
Crédit : AFP
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L'épilogue de la présidentielle approche et Joe Biden est aux portes de la Maison Blanche avec 264 grands électeurs remportés sur les 270 nécessaires. Le dépouillement des voix est presque terminé en Géorgie (95%) qui distribue 16 grands électeurs, et la tendance est plutôt à une victoire du camp démocrate.
Mais le camp Trump ne compte pas se laisser faire et a lancé des recours juridiques, notamment dans le Wisconsin, pour recompter les voix et suspendre les dépouillements encore en cours. Les partisans du candidat républicain commencent déjà à se rassembler devant les centres de dépouillement pour contester les résultats, comme à Phoenix, en Arizona.
Ces contestations peuvent-elles être entendues par la justice américaine ? Oui mais pas n'importe comment : "Il faut des faits qui soient prouvés. Ensuite, il faut que ce fait soit une atteinte aux règles électorales de l'État en question, et enfin que le juge électoral regarde si ce fait est de nature à porter atteinte à la sincérité du scrutin. Donc il ne suffit pas de déclarer qu'il manque des bulletins", explique Jean-Claude Beaujour, avocat international, vice-président du comité France-Amérique.
Donald Trump peut ne rien dire et continuer à se battre
Jean-Claude Beaujour, avocat international
C'est donc une course contre la montre qu'a engagé l'équipe de Donald Trump : "À la date du 8 décembre, il faut que toutes les contestations soient examinées et terminées, y compris s'il y avait un processus judiciaire car le collège électoral doit se réunir à cette date".
En effet, "ce soir, Joe Biden ne sera pas le nouveau président. Il aura peut-être gagné l'élection mais il faut atteindre que le collège électoral désigne le président le 8 décembre. Cette désignation sera confirmée par le Congrès début janvier et ça n'est qu'à la suite de quoi, il deviendra président le 20 janvier, après avoir prêté serment".
En cas de défaite, Donald Trump fera-t-il le traditionnel "concession speech" (discours du candidat battu, ndlr) ? "C'est une coutume qui n'a rien de juridique. Donald Trump peut ne rien dire et continuer à se battre", conclue Jean-Claude Beaujour.
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