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Au Niger, les généraux putschistes n'ont pas respecté l'ultimatum donné par la CEDEAO.
Crédit : AFP
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Les dirigeants de la Communauté économique des États d'Afrique de l'Ouest (Cédéao) vont se réunir jeudi 10 août pour évoquer la situation au Niger, deux semaines après le coup d'État. Le 30 juillet, les dirigeants ouest-africains avaient donné une semaine aux militaires nigérians pour rétablir le président élu Mohamed Bazoum, retenu prisonnier.
Les chefs d'état-major avaient évoqué une éventuelle intervention armée, mais celle-ci n'a pas été déclenchée à l'expiration de l'ultimatum, dimanche 6 août. Une source proche de la Cédéao a indiqué qu'une intervention n'était toujours pas envisagée et que le dialogue semblait être privilégié.
Lundi 7 août, Victoria Nuland, une haute responsable de la diplomatie américaine, a rencontré à Niamey les auteurs du coup d'État. "Ces discussions ont été extrêmement franches et par moment assez difficiles", a-t-elle dit à la presse par téléphone.
Les auteurs du coup d'État "comprennent très bien les risques que fait courir à leur souveraineté une invitation de Wagner", a déclaré Victoria Nulan, en référence au groupe paramilitaire russe Wagner, présent notamment au Mali.
Plusieurs voix africaines ont rejeté l'option militaire. Une intervention militaire pourrait être "une catastrophe", a prévenu lundi 7 août le chef de la diplomatie malienne Abdoulaye Diop. L'Algérie, autre voisin du Niger et acteur majeur dans le Sahel, s'est aussi déclarée opposée à une intervention. L'Allemagne et l'Italie ont également plaidé pour une solution diplomatique.
Le Burkina Faso et le Mali, voisins du Niger gouvernés par des militaires et confrontés à la violence des groupes jihadistes, ont souligné ces derniers jours qu'une intervention armée serait "une déclaration de guerre" à leurs deux pays.
Dimanche 7 août, les militaires nigériens s'en sont à nouveau pris à la France sans la nommer, mettant en garde la Cédéao, qu'ils jugent "à la solde" d'une "puissance étrangère, contre toute ingérence dans les affaires intérieures du Niger".
Les militaires ont annoncé lundi 7 août au soir la nomination d'un Premier ministre, Ali Mahaman Lamine Zeine, ancien ministre des Finances du président Mamadou Tandja, et celle d'Habibou Assoumane, nouveau commandant de la garde présidentielle.
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