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Des missiles balistiques intercontinentaux chinois DF-41 lors d'un défilé militaire sur la place Tiananmen à Pékin le 1er octobre 2019
Crédit : GREG BAKER / AFP
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La Chine de plus en plus proche de son "moment Spoutnik". Le plus haut gradé américain, le général Mark Milley, a confirmé mercredi publiquement un essai de missile hypersonique par Pékin datant d'août. Bien que démenti par Pékin, ce lancement avait été révélé à la mi-octobre par le Financial Times.
"Ce à quoi nous avons assisté, c'est (...) un test très significatif d'un système d'armement hypersonique", a déclaré le chef d'état-major américain dans une interview à la chaîne Bloomberg TV. "Il a toute notre attention". Il a comparé ce test au lancement en octobre 1957 par l'URSS du premier satellite artificiel, Spoutnik, qui avait surpris les États-Unis et lancé la course à la conquête spatiale. "Je ne sais pas si c'est exactement comme Spoutnik mais je pense que c'en est très proche."
Le général Milley est le premier responsable américain à confirmer publiquement les informations du Financial Times, qui avait rapporté que la Chine avait lancé en août un missile à capacité nucléaire ayant fait le tour de la Terre en orbite basse avant de descendre vers sa cible. Citant des sources ayant eu connaissance du test, le quotidien britannique ajoutait que le missile avait raté sa cible de plus de 30 km.
Pékin avait démenti ces informations, affirmant avoir procédé à un "test de routine d'un véhicule spatial, destiné à tester la technologie de véhicule spatial réutilisable". Pour le porte-parole du Pentagone, John Kirby, "ces capacités militaires avancées" sont "couplées à une politique étrangère et de défense qui utilise l'intimidation et la coercition de pays voisins pour défendre les intérêts de la Chine".
La Chine a déjà présenté en 2019 un missile hypersonique, le DF-17. Cette arme de portée intermédiaire (autour de 2.000 km), sous forme de "planeur", peut porter des têtes nucléaires. Le missile mentionné par le Financial Times, différent, pourrait atteindre l'espace, être placé en orbite puis retraverser l'atmosphère avant de frapper sa cible. Sa portée serait ainsi bien plus grande.
Les États-Unis ne possèdent pas encore de missiles hypersoniques dans leur arsenal, mais ils y travaillent. Le Pentagone développe également un planeur hypersonique appelé ARRW (prononcer Arrow, ou flèche en anglais), mais son premier test grandeur nature a échoué en avril dernier.
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