C'est une page d'histoire que l'Allemagne s'apprête à tourner. Dimanche 26 septembre, le pays va voter pour les élections législatives, et ce scrutin marquera la fin de l'ère d'Angela Merkel. La chancelière tire sa révérence après 16 ans au pouvoir, une popularité à rendre jaloux les autres dirigeants de la planète. Celle qui est considérée comme une des femmes les plus influentes au monde laisse un grand vide chez nos voisins.
Pour Birgit Holzer, journaliste allemande et éditorialiste, ce qui a fait la popularité d'Angela Merkel, c'est tout d'abord "la stabilité. C'est une femme fiable qui ne fait pas de grands revirements, à part peut-être sur sa décision de sortir du nucléaire. Mais là encore, elle a écouté l'opinion publique", assure-t-elle. La politique de la chancelière, positionnée très au centre de par sa coalition avec les sociaux-démocrates, participe également à sa réputation.
Angela Merkel s'est également montré très efficace dans la gestion des crises. "Elle a su réagir plutôt que créer une vision. L'exemple de la sortie du nucléaire est parlant. Elle ne voulait pas sortir du nucléaire depuis longtemps, mais depuis la catastrophe de Fukushima", évoque Birgit Holzer.
Sur sa réputation de "mutti", une mère, la journaliste affirme que la dirigeante allemande a "une certaine façon de rassurer. (...) On l'a vu pendant la pandémie de Covid, elle a dit 'je ne vous mens pas, je ne sais pas tout mais faites attention'. Elle avait une façon très empathique de gérer cette crise et d'en parler", affirme la journaliste.
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