C'est Artem Shalata qui est en charge d'enquêter sur les crimes de guerre russes dans la région de Donetsk. Dernièrement, il s'occupe de collecter les preuves dans les ruines d'un immeuble d'habitations à Kramatorsk : "Le 1er février en pleine nuit, un missile a frappé ce bâtiment. Nos experts en explosifs en ont récupéré des fragments, et on peut affirmer qu'il s'agit d'un missile russe".
Des projectiles capables de toucher des cibles à plus de 500 kilomètres. Pour Artem Shalata, cette frappe est constitutive d'un crime de guerre : "Quatre civils sont morts, et dix-sept ont été blessés, sans parler des destructions aux alentours. C'était un immeuble d'habitation, il n'y avait aucune cible militaire."
Sa mission désormais : identifier qui a ordonné cette frappe, quelle brigade russe. Pour cela, il relève tous les indices qu'il peut trouver : "Nous inspectons les lieux, on étiquète les preuves, et on interroge tous les témoins. Ensuite, on ouvre une enquête". Et espérer un jour voir les responsables jugés devant un tribunal.
Affaire Palmade - Dans le volet de l'enquête sur les vidéos pédopornographiques, deux hommes sont en garde à vue. Mais l'analyse du matériel informatique est toujours en cours.
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