Les infos de 6h - "Je ne peux pas l’accepter" : des réservistes israéliens refusent de combattre pour Netanyahou

De plus en plus de membres de l’armée israélienne refusent désormais de combattre à Gaza pour le compte de Benyamin Netanyahou, dénonçant des destructions et l’annexion de territoires palestiniens.

Un soldat de l'armée israélienne dans la vieille ville d'Hébron en Cisjordanie le 24 mai 2025.

Crédit : Mosab Shawer / Middle East Images / Middle East Images via AFP

Le journal RTL de 6h du 29 mai 2025

00:08:37

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Au Proche-Orient, c’est un bras de fer qui se joue entre Israël et les Nations unies. L’État hébreu accuse l'ONU de vouloir bloquer la distribution d'aide à Gaza, alors que l'un des entrepôts de l’organisation internationale a été pillé, mercredi 28 mai, par des milliers de Palestiniens affamés par plus de 2 mois de blocus humanitaire imposé par Israël.

Si ce blocus a partiellement été levé depuis la semaine dernière, en Israël, même l'armée commence à exprimer sa colère contre Benyamin Netanyahou. 970 réservistes ont ainsi dénoncé la politique du Premier ministre israélien le mois dernier. D'autres ne veulent pas combattre : c'est le cas d'Ido, condamné à 1 mois de prison pour avoir refusé de faire son service militaire.

"Je vois cette armée qui s’empare de territoires et cette guerre de destruction à Gaza, et faire partie de ce système, même sans combattre, et en étant dans un bureau, c’est quelque chose que je ne peux pas accepter", a indiqué le réserviste.

"Cette guerre est aussi triste pour les Israéliens", affirme Ido. "Les soldats de 18 ans ne devraient pas être envoyés à Gaza se faire tuer, surtout pas pour les objectifs de Bibi et de ses partenaires : l’occupation, le meurtre, la destruction".

Ido s’inquiète aussi de la suite. "Quand cette guerre s’arrêtera, le peuple palestinien vivra toujours à Gaza. On ne pourra pas évacuer tout le monde, on ne pourra pas tout détruire, on ne pourra pas tuer tout le monde. Ils seront toujours là. Sauf qu’ils nous haïront, vu qu’on a déjà tué des dizaines de milliers de Palestiniens".

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ZFE - Est-ce bientôt la fin des zones à faible émission en France ? Cette mesure mise en place dans plusieurs villes, où il est interdit de rouler avec les véhicules les plus polluants est mise à mal par une alliance de députés qui a approuvé, mercredi 28 mai, leur suppression à l’Assemblée. Un vote qui doit encore être confirmé par l’adoption du projet de loi de simplification dans son intégralité.

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