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Les infos de 18h - Sommet Trump-Poutine : peut-on croire à la fin de la guerre en Ukraine ?

Un sommet crucial pour la paix en Ukraine, mais le ton diffère entre les États-Unis et la Russie. À bord d'Air Force One, Donald Trump évoque une "bonne entente" avec Vladimir Poutine. Le Kremlin, plus frileux, se refuse à toute prédiction quant à l'issue de la rencontre.

Vladimir Poutine et Donald Trump en 2017.

Crédit : JORGE SILVA / POOL / AFP

Le journal RTL de 18h du 15 août 2025

00:14:37

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Quoi qu'il se passe, ce ne sera pas le sommet de la fin de la guerre parce que l'Ukraine n'est pas à la table des négociations. Ce sera peut-être le début d'un processus mais, d'ores et déjà, le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov, a prévenu cet après-midi : "Il n'y a aucun document prévu".

Il n'y aura donc aucune signature. Il y a quelques jours, d'ailleurs, la responsable presse de la Maison-Blanche évoquait une réunion présentée comme pour "prendre le pouls". La question est de savoir si Donald Trump va enfin perdre patience ? Va-t-il menacer son homologue russe de sanction ? Les Républicains ont, dans leur besace, tout un plan pour étrangler l'économie russe prêt depuis des mois. Désormais, ils n'attendent que le feu vert de leur président pour le lancer.

Du côté ukrainien, Volodymyr Zelensky compte sur Donald Trump pour mettre un terme à la guerre. Mais a-t-il raison de lui faire confiance ? La réponse serait plutôt qu'il n'a pas vraiment le choix, puisqu'il faut que Donald Trump fasse accepter à Vladimir Poutine une rencontre prochaine en sa présence.

Un dicton dit que "si tu n'es pas à la table, c'est que tu es au menu". Et c'est bien la crainte du président ukrainien ! Vladimir Poutine ne veut pas de l'intermédiaire des Européens. Seuls les États-Unis, puissance nucléaire comme la Russie, ont ainsi cette capacité de faire pression sur Moscou. L'Élysée rapporte qu'Emmanuel Macron s'est entretenu jeudi 14 août et aujourd'hui encore avec Volodymyr Zelensky.

Dans le même temps, on observe avec pessimisme l'arrivée des Russes à Anchorage, en Alaska. Sergueï Lavrov, le ministre des Affaires étrangères, a même donné le ton avec son t-pull "vintage" floqué URSS, preuve que Moscou rêve toujours de la grande Russie aux frontières élargies. Cela en dit long à quelques heures du sommet.

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