2 min de lecture
Vladimir Poutine, à Istanbul, le 27 octobre 2018
Crédit : OZAN KOSE / AFP
Je m'abonne à la newsletter « Infos »
C'est sans doute le sommet le plus attendu de l'année. Ce vendredi 15 août 2025, Donald Trump et Vladimir Poutine ont rendez-vous en Alaska (21h30, heure française) pour évoquer la guerre en Ukraine. Plus de trois ans et demi après le début de l'invasion russe, la perspective d'une fin des hostilités semble pourtant toujours aussi lointaine.
En cause, les positions inflexibles, voire brutales, du chef du Kremlin. Car avant de devenir un homme de tête, Vladimir Poutine a d'abord été un homme de main. Mais comment cet ancien agent du KGB a-t-il épousé, petit à petit, une carrière politique ?
Son ascension commence dans les années 90, alors qu'il est encore employé du service de renseignement. Pendant plusieurs années, le président russe va être au service de plusieurs personnalités, dont un de ses anciens professeurs de droit… Anatoli Sobtchak, le premier maire démocratique élu de la ville de Saint-Pétersbourg.
Pourquoi on en parle ? Quand et dans quel contexte, Vladimir Poutine décide-t-il d'entrer en politique ? De quelles personnalités va-t-il être le bras droit ? Comment est-il devenu le maître du Kremlin ?
"Vladimir Poutine rentre en Russie et c'est encore l'époque soviétique mais c'est la fin de l'époque soviétique. Il y a une pénurie de plus en plus généralisée. Je me souviens qu'en 1991, on pouvait rentrer dans des magasins et trouver, par exemple, trois bocaux de trois litres dans lesquels nageaient des fruits et légumes difficiles à identifier et littéralement rien d'autres, c'était aussi une énorme inflation qui ne battait pas encore son plein mais qui était déjà en route (…) ça c'était le pays dans lequel il est rentré", explique Galia Ackerman, spécialiste du monde russe et post-soviétique et co-fondatrice du site Desk Russie.
"L'Union soviétique est à bout de souffle, l'économie s'essouffle (…) Les nouveaux démocrates et les étrangers qui travaillent avec l'URSS ont besoin d'une sécurité et le seul organisme qui est encore considéré comme stable, c'est le KGB. Ça donne une histoire un peu bizarroïde, parce que même les étrangers ont presque plus confiance dans les personnes du KGB à cette époque-là. Les démocrates comme Sobtchak ou comme le maire de Moscou, ont besoin de quelques personnalités qui viennent du KGB parce que ça lui donne une assurance. Et donc, Poutine se retrouve en charge des relations internationales et commence à faire du trafic, y compris sur l'aide humanitaire qui est venue de l'Allemagne et on dit qu'à cette époque-là, en 1992-1993, il gagne son premier million et surtout très rapidement, il s'entoure de son propre réseau", explique Sergueï Jirnov, ex-officier du KGB et auteur de L'Engrenage chez Albin Michel.
Bienvenue sur RTL
Ne manquez rien de l'actualité en activant les notifications sur votre navigateur
Cliquez sur “Autoriser” pour poursuivre votre navigation en recevant des notifications. Vous recevrez ponctuellement sous forme de notifciation des actualités RTL. Pour vous désabonner, modifier vos préférences, rendez-vous à tout moment dans le centre de notification de votre équipement.
Bienvenue sur RTL
Rejoignez la communauté RTL, RTL2 et Fun Radio pour profiter du meilleur de la radio
Je crée mon compte