Il n'y aura finalement pas de procès, ni de prison pour Shakira. Convoquée ce lundi 20 novembre dans la matinée devant le tribunal de Barcelone, la chanteuse était accusée par le fisc espagnol de ne pas avoir payé ses impôts entre 2012 et 2014. La star a finalement accepté un accord avec la justice : elle devra payer plus de sept millions d'euros d'amende.
La chanteuse quadragénaire, de son vrai nom Shakira Isabel Mebarak Ripoll, était arrivée souriante devant le tribunal barcelonais. Son audition aura duré moins d'une minute. Le temps pour les juges de s'assurer qu'elle avait bien pris connaissance de l'accord passé entre le fisc et ses avocats.
"J'imagine que vous avez déjà eu connaissance par vos avocats de ce qu'implique ce document", lui a lancé le juge espagnol. "Oui", a sobrement répondu Shakira. "Reconnaissez-vous les faits ? Êtes-vous d'accord avec les nouvelles peines qui vont ont été données ?", a-t-il poursuivi. "Oui", a encore répondu la chanteuse.
Shakira reconnaît donc la fraude fiscale et accepte un accord qui la contraint à payer une amende de sept millions d'euros et qui comprend trois ans de prison. Une peine d'emprisonnement qu'elle n'effectuera pas en échange d'une autre amende de 432.000 euros. Elle évite, surtout, un grand procès médiatique où étaient attendus près de 120 témoins durant un mois.
Dans un communiqué, la Colombienne affirme avoir pris cette décision sur demande de ses enfants. Et ce, pour éviter "l'impact d'une telle exposition médiatique". Les ennuis de la star avec le fisc espagnol ne sont cependant pas terminés. D'autres poursuites sont toujours en cours, ce lundi, pour des fraudes fiscales présumées en 2018.
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Violences faites aux femmes - Une aide financière d'urgence versée par les CAF pour permettre aux victimes de violences conjugales de quitter leur domicile, adoptée en février par le Parlement, sera mise en place au 1ᵉʳ décembre.
International - L'économiste ultralibéral Javier Milei sera le prochain président de l'Argentine, après sa victoire à la présidentielle qui ouvre une période d'incertitude pour la 3ᵉ économie d'Amérique latine, à laquelle il promet une thérapie de choc.
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