Joe Biden peut retrouver le sourire. Depuis samedi 29 février, et sa victoire écrasante lors de la primaire de Caroline du Sud, les signes de son "come-back" se multiplient. Dans une course jusque-là dominée par Bernie Sanders, l'ancien vice-président accumule désormais les soutiens de ses anciens adversaires démocrates, en vue de faire barrage au favori socialiste lors du "Super Tuesday".
Dernier ex-candidat en date à s'être rallié à Joe Biden, Beto O'Rourke a annoncé mardi 3 mars qu'il allait "voter pour Joe Biden". Quelques heures auparavant, c'était la sénatrice Amy Klobuchar qui s'était affichée à ses côtés lors d'un meeting de campagne à Dallas. Le Texas est l'un des 14 États américains appelés à voter lors de la "super" journée électorale de mardi.
Dimanche soir, la révélation démocrate Pete Buttigieg, qui avait remporté à la surprise générale le caucus de l'Iowa, avait pris tout le monde de court en annonçant suspendre sa campagne. Et mardi, le jeune ex-maire de South Bend a apporté publiquement son soutien à Joe Biden.
Dans un émouvant discours, ce dernier l'a félicité pour sa campagne et chaleureusement
remercié de son soutien. "Il n'y a pas de limites à ce que (Pete Buttigieg) peut réussir à accomplir. Et le fait qu'il est prêt à m'aider signifie beaucoup pour moi", a-t-il assuré avant de le comparer à son fils disparu en 2015 d'un cancer du cerveau. "Il me fait penser à mon fils Beau. (...) Pour moi, c'est le plus beau compliment que je puisse faire à quelqu'un".
Vétéran de l'Irak et ancien procureur général du Delaware, Beau Biden représentait l'espoir de la nouvelle génération démocrate et était considéré comme l'héritier de son père, rappelle CNN.
Les astres se sont en tout cas alignés ces derniers jours pour le candidat de 77 ans. Car, avec l'abandon des modérés Buttigieg et Klobuchar, la voie s'est clairement dégagée au centre pour Joe Biden. "La plupart des Américains ne veulent pas une promesse de révolution, ils veulent la garantie de résultats", a déclaré Joe Biden en référence à la "révolution politique" promise par le sénateur Sanders.
Mais avant que la primaire ne se résume à un duel Biden-Sanders, l'ancien vice-président des États-Unis devra encore composer avec un troisième homme : Mike Bloomberg. Ce dernier, qui compte parmi les dix plus grosses fortunes mondiales, a osé une tactique inédite en faisant l'impasse sur les quatre premiers États de la primaire. Une contreperformance marquée tuerait quasiment sa campagne dans l’œuf.
À la veille du "Super Tuesday", les sondages sont largement favorables au sénateur du Vermont. Le socialiste y pointe en tête dans trois (Californie, Texas et Virginie) des quatre États offrant le plus de délégués. La renaissance de Joe Biden pourrait avoir été de courte durée.
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