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Kim Jong-Un le 28 mai 2024 à Pyongyang, en Corée du Nord.
Crédit : STR / KCNA VIA KNS / AFP
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Ce tir de missiles s'est produit jeudi 30 mai, quelques heures après l'envoi vers le Sud de ballons remplis d'immondices. L'état-major interarmées sud-coréen a indiqué avoir détecté le lancement de "ce que l'on soupçonne être une dizaine de missiles balistiques de courte portée". Ceux-ci ont été tirés vers les eaux à l'est de la péninsule coréenne.
Les projectiles ont parcouru environ 350 km et leurs caractéristiques sont examinées par la Corée du Sud, les États-Unis et le Japon. Selon l'état-major interarmées, ce tir est une "provocation qui menace sérieusement la paix et la stabilité dans la péninsule coréenne". Les garde-côtes et le Premier ministre japonais ont confirmé le lancement.
Mercredi 29 mai, la Corée du Nord a envoyé vers le Sud des ballons remplis d'ordures, ce qui a été jugé par l'armée sud-coréenne comme une action "de bas étage". Depuis que la guerre de Corée (1950-1953) s'est soldée par un armistice et non un traité de paix, Nord et Sud restent techniquement en guerre et sont séparés par une frontière lourdement fortifiée comprenant la zone démilitarisée (DMZ).
Des militants sud-coréens lâchent parfois des ballons transportant des tracts de propagande contre le pouvoir nord-coréen et de l'argent destinés aux personnes vivant au nord de la frontière. Ceci suscite la colère de Pyongyang, qui a aussi procédé à des envois de ballons vers son voisin.
Lundi 27 mai, la Corée du Nord a échoué à lancer un satellite espion. La fusée "a explosé au cours de la première phase du vol et a échoué", a déclaré l'Administration aérospatiale nord-coréenne, selon les médias officiels. La chaîne publique japonaise NHK a diffusé des images de ce qui semble être un projectile enflammé dans le ciel nocturne, qui a ensuite éclaté en une boule de flammes.
Le Conseil de sécurité de l'ONU doit se réunir vendredi 31 mai pour discuter de cette tentative de lancement de satellite, condamnée par Séoul, Tokyo ou encore Washington. La mise en orbite d'un engin de reconnaissance est une priorité pour le régime de Kim Jong Un, qui a affirmé y être parvenu en novembre, après deux tentatives infructueuses en 2023.
Les experts estiment que les satellites espions pourraient améliorer les capacités de Pyongyang en matière de collecte de renseignements, notamment vis-à-vis de son grand rival, la Corée du Sud, et fournir des données cruciales en cas de conflit militaire.
Ces tirs de missiles interviennent après la dissolution du système de surveillance des sanctions des Nations unies contre la Corée du Nord et son programme nucléaire. Au Conseil de sécurité de l'ONU, la Russie a mis son veto concernant un projet de résolution qui visait à prolonger d'un an le mandat du comité d'experts chargé de surveiller ces sanctions.
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