Il y a de "fortes" chances que Donald Trump rencontre à nouveau Kim Jong Un, selon la Corée du Sud

Donald Trump serait-il le mieux placé pour ouvrir le dialogue, une nouvelle fois, avec Kim Jong Un ? Le ministre sud-coréen de l’Unification, Chung Dong-young a indiqué, le 24 octobre, que les chances que le président américain rencontre le dirigeant nord-coréen la semaine prochaine étaient "fortes".

"Je ne veux pas laisser passer la moindre chance, même infime", a déclaré le ministre de l'Unification. "Ils doivent prendre une décision", a ajouté ce dernier dont le ministère gère les relations avec le Nord. Il espère qu’une rencontre entre les deux dirigeants pourrait relancer une possibilité de dialogue entre les deux Corées.


Il faut dire que les tensions viennent à peine de s’apaiser entre le Nord et le Sud. En août 2024, la Corée du Nord a envoyé plus de 2.000 ballons remplis de déchets vers le Sud. En réponse, la Corée du Sud avait diffusé des messages anti-Nord et de la musique K-pop via des haut-parleurs en bordure de la zone démilitarisée. La Corée du Sud a ensuite pris des dispositions, cet été, pour que cela cesse, y compris de la part de ses habitants. Cette politique d’apaisement des tensions intervient quelques mois après l’arrivée au pouvoir de Lee Jae-myung, qui plaide pour plus de dialogue avec ses voisins du Nord.

Une rencontre évoquée par les médias américains

Donald Trump doit se rendre, le 29 octobre, en Corée du Sud pour le sommet de la Coopération économique pour l'Asie-Pacifique (Apec). Des médias américains ont rapporté que des responsables de son administration avaient discuté en privé de l'organisation d'une rencontre entre lui et Kim Jong Un. Le président américain a déclaré qu'il espérait rencontrer Kim Jong Un, possiblement cette année.

Il s’agirait alors de la quatrième rencontre entre les deux hommes, trois ayant eu lieu lors de son premier mandat : en juin 2018 à Singapour, en février 2019 au Vietnam, puis en juin de cette même année à la frontière intercoréenne. Kim Jong Un a d’ailleurs assuré, fin septembre, avoir de "bons souvenirs de Donald Trump" et accepter de reprendre contact, mais uniquement si les États-Unis renoncent à l'idée de priver son pays de l'arme atomique.

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