Florent Coury est cadre à la DRH de Renault mais depuis le 1er mars il a décidé de prendre un avion pour s'engager dans la Légion internationale à l'appel du président ukrainien. Florent Coury parle d'une "émotion" qui l'a étreint lorsqu'il a vu les images qui arrivaient d'Ukraine. Invité au micro de RTL ce jeudi 24 mars, il explique son quotidien en Ukraine.
"La réalité c'est qu'en Ukraine, il y a beaucoup de manière de contribuer. Par exemple, il y a de l'humanitaire, il y a les gens qui aident les réfugiés. Et puis, ceux qui rejoignent la Légion ne sont pas en première ligne", détaille Florent Coury.
"Moi je n'ai pas un rôle de combattant, je suis aujourd'hui sur une base arrière dans l'ouest de l'Ukraine pour la Légion Georgienne. Et je m'occupe de sélections, de recrutements et j'organise la préformation des volontaires étrangers qui arrivent dans la Légion" explique-t-il.
On renvoie bien-sûr toute personne qui serait extrémiste
Florent Coury, le premier volontaire français à rejoindre la Légion internationale.
"Tout d'abord je les recrute. Donc on a des contacts avec les gens, on renvoie la plupart avant même qu'ils arrivent de manière à éviter des erreurs de sélection. Et puis une fois qu'on les a avec nous, on les sélectionne avec les services de renseignements ukrainiens sur la base de leurs engagements politiques. On renvoie bien sûr toute personne qui serait extrémiste ou qui aurait des engagements avec des groupes auxquels nous ne souhaitons pas être affiliés", assure Florent Coury.
"Et puis ensuite on a toute la préformation ou au bout d'une semaine on a une très bonne idée de qui est capable de tenir un fusil. Et après plusieurs semaines de formation on les envoi sur une base avancée où là ils reçoivent la formation militaire complète et on leur donne les armes et l'équipement", assure Florent Coury.
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