Guerre en Ukraine : Poutine était-il sous l'influence de médicaments lors de l'invasion ?

Un Vladimir Poutine mégalomane, sous influence, prenant de mauvaises décisions... C'est le portrait que dressent les renseignements danois, dans un entretien publié fin décembre par le journal Berlingske. Selon un responsable de FE (Forsvarets Efterretningstjeneste), les médicaments pris par le dirigeant russe à l'époque auraient pu l'inciter à faire le choix de l'invasion de l'Ukraine. Une option discutable au regard de l'impréparation de l'armée russe début 2022, estime-t-il. 

"Les illusions de grandeur sont l'un des effets secondaires connus du type de traitement hormonal qu'il suivait", affirme anonymement l'analyste qui supervise la collecte des informations concernant la Russie et son dirigeant. "Je pense que cela a affecté ses décisions lorsqu'il a lancé la guerre en Ukraine". 

Dans une enquête publiée en avril dernier, le site russophone Proekt soulignait déjà que les voyages ces dernières années du président dans sa datcha de Sotchi, sur les bords de la Mer Noire, coïncidaient avec le déplacement d'une armada de médecins. Parmi eux, un spécialiste du cancer de la thyroïde. C'est aussi ce qu'avancent les renseignements danois : en février 2022, au moment de lancer son "opération spéciale", le maître du Kremlin aurait suivi un traitement "hormonal" pour soigner une "forme de cancer". 

Des "douleurs chroniques sévères"

Un autre élément étaierait cette thèse : le visage bouffi qu'arborait le dirigeant russe il y a un an. D'après cette source, Poutine avait "un visage en 'forme de lune' en début d'année, qui est un autre effet secondaire connu du même type de traitement hormonal", estime l'analyste danois auprès de Berlingske.

Une condition dont Vladimir Poutine ne souffrirait plus aujourd'hui. "FE ne croit pas que Poutine souffre d'une maladie en phase terminale. Selon les renseignements danois, il souffrirait plutôt de "douleurs chroniques sévères", notamment au dos, dues à "des chutes ou des accidents". Son passé de judoka, ainsi qu'une chute de cheval dans les années 2000 pourraient, selon eux, s'être rappelé au dirigeant russe aujourd'hui âgé de 70 ans. 

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