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Guerre en Ukraine : les Européens appellent à maintenir des "mesures restrictives" contre la Russie

La déclaration des dirigeants européens intervient à quelques jours du sommet entre Donald Trump et Vladimir Poutine, prévue vendredi 15 août. S'ils disent soutenir le plan du président américain, ils insistent sur l'importance de soutenir l'Ukraine.

Emmanuel Macron et Volodymyr Zelensky à Paris, le 27 mars 2025
Crédit : Ludovic MARIN / AFP
Nathan Joubioux & AFP
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À cinq jours du sommet entre Donald Trump et Vladimir Poutine, prévu le vendredi 15 août, les principaux dirigeants européens ont appelé, ce dimanche, à maintenir la pression sur la Russie pour obtenir la paix et ont réitéré leur soutien à l'Ukraine.

Les présidents russe et américain doivent se retrouver en Alaska, aux États-Unis, dans le cadre des efforts du président américain pour trouver une issue au conflit que la Russie a déclenché en février 2022. Mais cette rencontre bilatérale fait craindre à Kiev un accord à ses dépens.

Samedi, le président ukrainien Volodymyr Zelensky a exhorté, lors d'une conversation téléphonique avec le Premier ministre britannique Keir Starmer, ses alliés européens à prendre des "mesures claires" pour définir une approche commune, alors que ces derniers sont aussi écartés des pourparlers.

"La voix de la paix ne peut être tracée sans l'Ukraine"

Un appel qui a été entendu. Dans la nuit de samedi à dimanche, les principaux dirigeants européens affirment être convaincus que "seule une approche combinant une diplomatie active, un soutien à l'Ukraine et une pression sur la Fédération de Russie" pouvait réussir.

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Les dirigeants français Emmanuel Macron, italienne Giorgia Meloni, allemand Friedrich Merz, polonais Donald Tusk, britannique Keir Starmer et finlandais Alex Stubb, ainsi que la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen ont salué "le travail du président Trump pour arrêter le massacre en Ukraine". Ils se sont dits prêts à "soutenir ce travail sur le plan diplomatique" en maintenant le "soutien militaire et financier substantiel à l'Ukraine". Mais ils assurent vouloir maintenir et imposer "des mesures restrictives à l'encontre de la Fédération de Russie".


"La voie de la paix en Ukraine ne peut être tracée sans l'Ukraine", ont-ils ajouté, rappelant leur attachement "au principe selon lequel les frontières internationales ne doivent pas être modifiées par la force" et précisant que "la ligne de contact [ligne de front] actuelle devrait être le point de départ des négociations".

L'initiative de Donald Trump a provoqué une intense activité diplomatique. Le président ukrainien a eu des échanges téléphoniques avec Emmanuel Macron et le chef du gouvernement espagnol Pedro Sanchez.

Le ministre britannique des Affaires étrangères David Lammy a, de son côté, reçu samedi à Londres le vice-président américain J.D. Vance, le chef de l'administration présidentielle ukrainienne Andriï Iermak et l'ex-ministre ukrainien de la Défense Roustem Oumerov, ainsi que les conseillers à la sécurité nationale européens pour "discuter des prochaines étapes vers la paix en Ukraine".

Le président brésilien Luiz Inácio Lula da Silva a, pour sa part, eu un échange téléphonique avec le président russe Vladimir Poutine.

Vers un échange de territoires ?

Car cette rencontre très attendue se déroulera sans Volodymyr Zelensky, qui ne cesse pourtant d'exiger d'être partie prenante. "Toute décision qui serait prise contre nous, toute décision qui serait prise sans l'Ukraine, serait une décision contre la paix", a-t-il averti, ajoutant que "les Ukrainiens n'abandonneront pas leur terre aux occupants".

"Il doit y avoir une fin honnête à cette guerre, et il appartient à la Russie de mettre fin à la guerre qu'elle a commencée", a insisté le président ukrainien samedi soir, dans son discours quotidien à la population. 

Selon Donald Trump, un règlement du conflit comprendra des échanges de territoires "au bénéfice de chacun". "On parle d'un territoire sur lequel les combats font rage depuis plus de trois ans et demi [...], c'est compliqué", a-t-il encore dit à la Maison Blanche.

Moscou, qui contrôle actuellement environ 20 % du territoire ukrainien, réclame que Kiev lui cède quatre régions partiellement occupées (Donetsk, Lougansk, Zaporijjia et Kherson), en plus de la Crimée annexée en 2014, et qu'elle renonce aux livraisons d'armes occidentales et à toute adhésion à l'Otan.

Des exigences inacceptables pour l'Ukraine, qui veut le retrait des troupes russes de son territoire et des garanties de sécurité occidentales, dont la poursuite des livraisons d'armes et le déploiement d'un contingent européen, ce à quoi s'oppose la Russie.

Sur le terrain, les affrontements et frappes meurtrières se poursuivent et l'armée russe continue d'avancer dans l'est face à un adversaire moins nombreux et moins bien équipé. Samedi, le ministère russe de la Défense a revendiqué la prise de la localité d'Iablonivka dans la région industrielle et minière de Donetsk (est), où se concentre l'essentiel des combats.

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