L'Ukraine a été visée dans la nuit du 16 au 17 octobre par de nouvelles frappes russes. Le bilan provisoire parle d'au moins trois morts et 28 blessés à Dnipro, c'est dans l'est du pays. Selon le gouvernement local, des bâtiments officiels et plusieurs maisons ont été touchés par des armes russes et des munitions nord-coréennes.
D'après l'ONG britannique Open Source Center, Pyongyang fournit à Moscou, en plus de soldats, la moitié de ses obus et roquettes d'artillerie. Les livraisons ont commencé en septembre 2023. Les munitions sont transportées depuis le port Nord-Coréen de Rajin par quatre cargos au pavillon de la Russie.
Près de 16.000 containers sont déjà arrivés dans deux ports de l'Extrême-Orient Russe. Les roquettes et les obus sont ensuite envoyés par rail vers les dépôts de munitions proches de l'Ukraine.
Selon le rapport d'Open Source Center, le rythme des livraisons est de trois par mois. Au début, il prenait place une fois tous les quatre jours. Près de 800.000 munitions arrivent de Corée du Nord chaque trimestre. L'armée russe en consomme en moyenne 10.000 par jour.
Les roquettes et les obus envoyés par Pyongyang sont vitaux pour Moscou, selon le rapport, qui peine à en produire suffisamment dans ses propres usines. Selon les renseignements militaires ukrainiens, la moitié des obus utilisés par la Russie sont de fabrication nord-coréenne, la totalité dans certaines unités. En échange, Moscou fournit à la Corée du Nord du pétrole et des technologies avancées dans l'industrie spatiale.
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