Sous l'égide de l'Égypte, les médiateurs sont parvenus dans le conflit entre Israël et le Hamas à obtenir un accord pour la libération des 620 Palestiniens qui devaient être relâchés samedi en échange des corps de quatre otages israéliens, a affirmé mardi 25 février le média Al-Qahera news, lié à l'Etat égyptien.
L'organisation islamiste palestinienne a confirmé cet accord sur Telegram, précisant qu'il s'inscrit dans la première phase du cessez-le-feu avec Israël.
Samedi, le Hamas avait bien relâché six Israéliens à l'occasion de ce qui devait être le septième échange d'otages contre des prisonniers palestiniens. Mais il avait une fois de plus mis en scène ces libérations, exhibant cinq otages sur des podiums face à la foule, devant de grandes affiches rendant hommage aux combattants du Hamas tués avant de les remettre au Comité international de la Croix-Rouge. Israël avait alors annulé la libération prévue de 620 Palestiniens, exigeant la fin des "cérémonies humiliantes".
Dans la soirée de samedi, la branche armée du Hamas avait ensuite publié une vidéo apparemment tournée dans la journée à Nousseirat (dans le centre de la bande de Gaza) montrant deux otages regardant ces libérations et suppliant le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu d'agir pour eux. Le Forum des familles d'otages avait dénoncé une "démonstration de cruauté particulièrement écoeurante". Le CICR a exhorté toutes les parties à procéder aux échanges de prisonniers et d'otages "de manière digne et privée".
En réponse à la suspension de la libération des prisonniers, le Hamas avait accusé Israël de "mettre en grave danger tout l'accord de trêve", et appelé les pays médiateurs à intervenir. L'émissaire du président américain Donald Trump pour le Moyen-Orient, Steve Witkoff, est attendu dans la région cette semaine pour tenter d'obtenir une prolongation de la première phase du fragile cessez-le-feu, entré en vigueur le 19 janvier à Gaza après 15 mois de guerre.
Cette première phase est censée prendre fin samedi 1er mars. Mais les négociations prévues sur la suite du processus, qui devaient commencer début février, n'ont toujours pas démarré.
La deuxième phase est censée mettre fin définitivement à la guerre, ce à quoi l'extrême droite israélienne alliée du Premier ministre Benjamin Netanyahu s'oppose, menaçant la survie de son gouvernement. Le Hamas s'est pour sa part dit prêt à libérer "en une seule fois" tous les otages restants durant cette deuxième phase.
Sur les 251 otages enlevés le 7-Octobre, 62 restent retenus à Gaza dont 35 sont morts, selon l'armée israélienne. Selon le Hamas, seuls quatre otages morts doivent encore être rendus à Israël durant la première phase de l'accord. La troisième et dernière phase de l'accord doit ensuite être consacrée à la reconstruction de la bande de Gaza.
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