Gaza : Netanyahu accuse le Hamas de "violation cruelle", l’accord de cessez-le-feu est-il remis en cause ?

Stupeur en Israël. Jeudi 20 février, le Hamas a remis quatre corps d’otages israéliens, présentés comme étant ceux d'Oded Lifschitz, Shiri Bibas et ses deux enfants. Mais selon Tsahal, si les dépouilles de Kfir et Ariel Bibas, âgés de 9 mois et 4 ans au moment de leur capture, ont bien été identifiées, le quatrième corps n'est pas celui de leur mère. Il reste pour l'heure non identifié.

Les autorités israéliennes dénoncent "une violation très grave" et "cruelle" des accords de cessez-le-feu, alors qu’une nouvelle salve de libérations est prévue samedi 22 février. Un incident qui risque d’avoir des répercussions sur une trêve qui reste très fragile.

Si Israël ne veut pas mettre en péril les nouvelles libérations d’otages, pour l’instant, la réponse du pays se cantonne à des plaintes aux États médiateurs. L’État hébreu a notifié le Qatar, l’Egypte, et les États-Unis.

Ces dernières semaines, l’armée israélienne a renforcé sa présence le long de la bande de Gaza et sur les positions qu'elle occupe encore à l'intérieur de la bande côtière.

De son côté, le Premier ministre israélien, Benyamin Netanyahou, a affirmé jeudi 20 février que son pays était "fou de rage contre les monstres du Hamas", après la mise en scène organisée par le mouvement islamiste palestinien pour la remise de cercueils. "Nous ramènerons tous nos otages, détruirons les meurtriers, éliminerons le Hamas et, ensemble, avec l’aide de Dieu, nous assurerons notre avenir", a-t-il ajouté.