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Gaz russe : quels sont les pays européens les plus dépendants ?

Les États membres de l'Union européenne ont décidé de tourner la page du gaz russe. Lors d'une réunion au Luxembourg, ils ont approuvé l'interdiction totale des importations d'ici fin 2027. Une mesure qui doit encore être votée au Parlement européen.

Illustration d'un gazoduc

Crédit : JOE KLAMAR / AFP

Eléonore Aparicio

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L'horizon s'assombrit pour le gaz russe en Europe. Les États membres ont approuvé ce lundi 20 octobre l'interdiction totale des importations de gaz russe d'ici fin 2027 lors d'une réunion des ministres européens de l'Énergie au Luxembourg. Une manière de mettre fin à l'une des sources de financement majeures de la guerre que mène la Russie en Ukraine. 

Depuis le début de la guerre, l'Union européenne a entrepris de se sevrer du gaz russe et a fait radicalement chuter ses importations par gazoduc en passant de plus de 40 % en 2021 à seulement 11 % en 2024. Elle a cependant plus de mal à s'affranchir des importations de gaz naturel liquéfié (GNL) qui représentaient encore, en 2024, 14 % des importations. Au premier trimestre 2025, elles ne constituaient plus que 10%. 

Tous les pays européens ne dépendent pas de la même manière du gaz russe. En 2023, la Hongrie et la Slovaquie se distinguaient parmi leurs voisins européens, avec respectivement 78,1 % et 63,9 % de leurs importations totales provenant de Russie. La Grèce occupe la troisième place, avec 43,6 % de ses importations en provenance de ce pays en 2023. Les trois pays sont approvisionnés via des gazoducs.

Qu'en est-il de la France ?

Le gaz importé en France vient principalement de Norvège, qui est le plus gros producteur et fournisseur européen. En 2024, 32% de gaz importé par la France provenait de Norvège, 20% des États-Unis et 17% de Russie. Le reste est réparti entre l'Algérie, les Pays-Bas ou encore le Qatar. Le gaz est acheminé en France par gazoduc ou par bateau. 

Pour mettre fin aux importations russes, les États-Unis ont proposé de combler les besoins européens. Selon le secrétaire américain à l'Énergie, Chris Wright, la dépendance européenne au gaz russe pourrait prendre fin "dans les douze mois, voire dans les six mois", a-t-il assuré. La Commission européenne souhaiterait mettre un terme aux importations de GNL dès la fin de l'année 2026 et arrêter totalement toute importation de gaz quel qu'il soit d'ici la fin de 2027. 

Le Parlement européen doit lui encore voter cette proposition et souhaiterait aller encore plus loin en interdisant les importations de gaz russe dès le 1er janvier 2026.  

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