La participation décroissante des femmes au marché de l'emploi est problématique aux États-Unis, et ce à cause de plusieurs facteurs, dont celui de la garde d'enfants. En effet, selon Jerome Powell le patron de la Banque centrale américaine (Fed), l'absence de structures de garde d'enfants abordables dans le pays est un frein qu'il faudrait faire sauter en se penchant sérieusement sur le problème.
Le patron de la Fed, lors d'une audition devant la chambre des représentants, a mis en lumière les faiblesses américaines en comparant la situation à celle d'autres pays. "De nombreux autres pays, nos pairs, nos concurrents des démocraties des économies avancées, ont des systèmes de garde d'enfants plus développés", a relevé Jerome Powell.
"Ils finissent par avoir une participation des femmes au marché du travail nettement plus élevée. Nous avions il y a 25 ans la plus importante participation des femmes à la population active. Ce n'est plus le cas", a-t-il regretté, faisant état de "politiques (qui) nous ont laissé derrière". Jerome Powell a ainsi jugé "utile de se pencher" sur ce problème, "nous devons nous demander pourquoi c'est le cas et comment faire mieux".
Les États-Unis ne sont pas dotés de systèmes de gardes publics, et placer son enfant dans un "day care", l'équivalent d'une crèche, peut coûter, dans certains États, plus de 20.000 dollars (16.500 euros) par an, selon une étude ChildCare Aware of America citée par le site Verywellfamily. Et l'école publique n'accepte les enfants, selon les États, qu'à partir de 4 ou 5 ans.
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