Facebook a voulu éviter d'être lié une nouvelle fois à tout soupçon d'ingérence dans la vie politique américaine. Le réseau social annonce avoir bloqué, sur Facebook à proprement parler et sur Instagram qu'il détient, une centaine de comptes qui pourraient être liés à des entités étrangères. Ces comptes auraient pu servir à des ingérences dans les élections américaines de mi-mandat, les midterms, qui se tiennent ce mardi 6 novembre.
"Dans le cadre de nos efforts pour empêcher les ingérences sur Facebook pendant les élections, nous sommes en contact régulier avec les autorités chargées de l'application de la loi, avec des experts extérieurs et avec d'autres compagnies à travers le monde", a indiqué Facebook dans un communiqué.
"Dimanche matin, les autorités chargées de l'application de la loi nous ont contactés au sujet d'activités qu'elles ont récemment découvertes et qui pourraient selon elles être liées à des entités étrangères", déclare le communiqué. "Nos investigations préliminaires ont identifié jusqu'à présent environ 30 comptes Facebook et 85 comptes Instagram qui pourraient être engagés dans des activités irrégulières coordonnées", poursuit le communiqué.
"Nous avons immédiatement bloqué ces comptes et sommes en train d'enquêter sur eux de manière plus détaillée", ajoute Facebook. Toutes les pages Facebook associées à ces comptes étaient en français ou en russe, selon l'entreprise. Les comptes Instagram étaient quant à eux principalement en anglais, certains "focalisés sur des célébrités, d'autres sur le débat politique".
Samedi 3 novembre, Twitter avait déjà confirmé avoir supprimé des comptes automatiques qui écrivaient des messages pour décourager les électeurs d'aller voter ce mardi 6 novembre. La presse américaine a indiqué que ceux-ci étaient au nombre de 10.000. Le mois dernier, Facebook avait également annoncé avoir supprimé des comptes et des groupes liés à une tentative iranienne présumée d'influencer la politique américaine et britannique en remuant des sujets sensibles comme l'immigration ou des sujets raciaux.
Quelque 82 pages, groupes et comptes Facebook et Instagram, accusés de "semer la discorde", avaient été fermés par le réseau social. Parmi les publications ciblées par l'opération, on recensait notamment des commentaires enflammés autour du président américain Donald Trump, de la Première ministre britannique Theresa May et de la nomination controversée du juge Brett Kavanaugh à la Cour suprême des États-Unis.
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