Il avait promis une "très grande annonce". Donald Trump a déposé mardi 15 novembre auprès des autorités électorales américaines sa candidature à l'élection présidentielle de 2024, même s'il ne fait pas l'unanimité au sein de son propre parti. En effet, certains le jugent responsable de l'"échec" des républicains lors des midterms.
Dans la grande salle de réception de sa luxueuse résidence de Mar-a-Lago, en Floride, le septuagénaire a annoncé sa candidature sous les applaudissements des militants réunis.
Lors de son discours, Donald Trump, 76 ans, a indiqué que l'Amérique était "de retour", en dressant un tableau idyllique de son premier mandat, évoquant un pays en paix, prospère et respecté sur la scène internationale. Comme à son habitude, il a dénoncé un bilan calamiteux de son successeur Joe Biden.
Pour lui, le pays est plongé dans la violence et la criminalité, la flambée des prix étrangle les ménages américains, et des "millions" de clandestins traversent la frontière avec le Mexique. Par ailleurs, l'ancien président s'est engagé à ce que Joe Biden "ne passe pas quatre années de plus", lui qui "incarne les échecs de la gauche et de la corruption de Washington."
Cette candidature laisse possiblement présager d'un remake de la présidentielle de 2020 puisque le président Biden a récemment réaffirmé son "intention" de briguer un second mandat.
Faudra-t-il encore que Donald Trump s'en sorte dans son propre camp. Même s'il possède une longueur d'avance, une partie de l'électorat conservateur s'est déjà tourné vers le gouverneur de Floride Ron DeSantis. Le quadragénaire, nouvelle star de la droite dure, sort lui renforcé des élections de mi-mandat, et a assuré que son combat "ne faisait que commencer". Il n'a pas manqué de dénoncer la "performance extrêmement décevante" du reste de son camp à ce scrutin, sans nommer Donald Trump directement.
Parmi les autres candidats potentiels, Donald Trump pourrait faire face à Mike Pence, son ex-chef de la diplomatie, qui a récemment dénoncé les propos "inconscients" de l'ancien président lors de l'assaut du Capitole.
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