Sarah Palin est sans doute la femme la plus célèbre d’Alaska, maire de la petite ville de Wasilla à l’âge de 32 ans, avant de devenir gouverneure de l'État à 42 ans, puis candidate à la vice-présidence des États-Unis auprès de John McCain en 2008. Barack Obama sera finalement élu et Joe Biden, sénateur depuis 1972, deviendra vice-président.
Mais avec ses mensonges, ses formules cash, qui attisent la rage anti-élites, anti-intellectuels, anti-grandes villes, d’une partie de l’électorat en pleine crise financière, la ligne et le style de Sarah Palin vont ouvrir la voie de biens des manières à l’élection de Donald Trump en 2016.
Pendant deux ans, Sarah Palin aura été la figure de la droite du parti républicain, du Tea Party, de la franche populiste dont la colère contre Obama était nourrie chaque soir par certaines émissions de Fox News. Et son étoile a vraiment pâli en 2010, quand Donald Trump a pris toute la lumière en commençant à mettre en doute insidieusement la nationalité américaine de Barack Obama. Mais ça, c’est encore une autre histoire.
>> Une lettre d'Amérique, une série d'épisodes exceptionnels à retrouver chaque mardi. Une carte-postale sonore pour nous aider à mieux comprendre cette Amérique d'aujourd'hui, à la fois si familière et parfois totalement déconcertante. Un podcast RTL Originals.
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