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Donald Trump veut prendre le "contrôle" du Groenland
Crédit : JOSH EDELSON / AFP
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"Le Groenland est à nous", a écrit ce lundi 23 décembre le Premier ministre du Groenland, Mute Egede, en réponse aux propos tenus par Donald Trump la veille sur son réseau social Truth social. Le président américain élu avait indiqué que "pour la sécurité nationale et la liberté à travers le monde, les États-Unis d'Amérique estiment que la propriété et le contrôle du Groenland en font une nécessité absolue".
Mute Egede insiste le territoire n'est "pas à vendre". "Nous ne sommes pas à vendre, et nous ne le serons jamais. Nous n'abandonnerons pas notre long combat pour la liberté, a-t-il écrit sur Facebook avant d'ajouter. Mais nous devons rester ouverts à la coopération et au commerce international, et notamment avec nos voisins".
Ces déclarations de Donald Trump rappellent celles qu'il avait déjà tenues en 2019. Lors de son premier mandat à la présidence américaine, il avait ouvertement envisagé l'achat par les États-Unis de ce territoire de l'Arctique, évoquant une potentielle "grosse transaction immobilière" qui serait "stratégiquement intéressante". Cela avait provoqué une crise diplomatique avec le Danemark.
Le Groenland appartient au Danemark mais est un territoire autonome depuis 1979. Il possède son propre drapeau, sa propre langue, sa propre culture et ses propres institutions. Il est également riche en ressources naturelles : pétrole, gaz, or, diamant etc. Le réchauffement climatique ouvre également de nouvelles voies maritimes, attisant les convoitises des États-Unis, de la Chine et de la Russie notamment.
Les déclarations de Trump s'inscrivent donc dans une stratégie plus globale et sont "peut-être destinées à la Chine", estime Stephanie Pezard, chercheuse en sciences politiques à l'institut Rand Corporation. Le futur dirigeant américain s'inquiète de l'influence croissante de la Chine dans la région arctique.
Il s'agit également d'un message envoyé au Danemark : "Si vous êtes trop amical avec la Chine, vous nous trouverez sur votre chemin", même si le Danemark et le Groenland ont été "de très bons alliés au sein de l'OTAN", poursuit la chercheuse. "Acheter" le Groenland reste tout de même un projet irréalisable, "non seulement en matière de droit international, mais plus largement dans l'ordre mondial que les États-Unis essaient de maintenir", indique-t-elle.
canal du Panama aussi dans le viseur du président élu
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