Syrie, Ukraine, Trump... Ce qu'il faut retenir de l'émission de Vladimir Poutine

Vladimir Poutine s'est prêté jeudi 19 décembre à sa séance annuelle de questions-réponses, un show télévisé largement mis en scène.

Vladimir Poutine et le drapeau russe (image d'illustration)

Crédit : Gavriil GRIGOROV / SPUTNIK / AFP

RUSSIE - Vladimir Poutine fait son show annuel

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C'est un show annuel en Russie, Vladimir Poutine tient ce jeudi 19 décembre une conférence de presse pour faire "le bilan de l'année". Le président russe y répond à des questions de journalistes, mais aussi à des questions de citoyens, triés sur le volet. Et forcément la guerre en Ukraine a été évoquée.

Il était midi passé à Moscou quand le show Poutine a commencé. Le président russe, costume noir, chemise blanche, cravate bordeaux, a débuté par un long exposé sur la santé économique de la Russie. Il a reconnu une "inflation préoccupante", mais une situation générale plutôt stable, bien meilleure qu'en Europe, selon lui.

Dans la salle, les participants montrent un carton avec le thème qu'ils souhaitent aborder. Mais c'est à une habitante de Koursk, au téléphone, que Vladimir Poutine a d'abord répondu. Tatiana s'inquiète de voir l'armée ukrainienne occuper sa région. Elle aimerait bien que les forces russes la repoussent.

La chute de Bachar al-Assad, pas une "défaite" pour Moscou

"Je ne peux pas et je ne veux pas donner une date précise", lui répond le président russe. "Nos gars se battent en ce moment, mais nous allons repousser l'armée ukrainienne, c'est certain. Ça ne peut être autrement ! Et après cela, nous reconstruirons tout. Le réseau routier, les écoles et les logements, bien sûr. Soyez-en sûr, cher Tatiana, tout sera reconstruit".

Pas d'aveu d'échec pour le maître du Kremlin sur le front Ukrainien, comme au sujet de la Syrie. La chute de Bachar al-Assad, allié proche de Moscou, n'est pas une "défaite" pour la Russie, assure Vladimir Poutine qui ajoute

"On essaie de présenter ce qui s'est passé en Syrie comme une défaite pour la Russie. Je vous assure que ce n'est pas le cas", déclare-t-il. "Nous sommes venus en Syrie il y a dix ans pour éviter qu'une enclave terroriste y soit créée, comme en Afghanistan. Dans l'ensemble, nous avons atteint notre objectif", affirme-t-il.

"Prêt" à une rencontre avec Trump

Quand au retour de Donald Trump à la Maison Blanche le 20 janvier prochain, le président russe se dit "prêt" à le rencontrer "à n'importe quel moment" le président élu américain qui a récemment appelé à un cessez-le-feu et des négociations entre l'Ukraine et la Russie.

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