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"Délire transgenre", immigration, canal du Panama... Les nouvelles menaces de Donald Trump

À moins d'un mois de son retour à la Maison-Blanche, Donald Trump continue les déclarations polémiques. Ce dimanche, il a affirmé vouloir arrêter le "délire transgenre" et "libérer" les États-Unis de l'immigration.

Donald Trump sera investi président lundi 20 janvier.
Crédit : JOSH EDELSON / AFP
TRUMP - Comment le président élu compte s'attaquer à la communauté LGBT
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Nathan Joubioux & AFP
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Donald Trump n'est pas encore de retour à la Maison-Blanche mais continue d'attiser la peur. Dimanche 22 décembre, le républicain a affirmé vouloir arrêter le "délire transgenre", dans une nouvelle salve contre les droits de la communauté LGBT+. 

Dès l'investiture, le 20 janvier, "je signerai des décrets pour mettre fin aux mutilations sexuelles des enfants, exclure les transgenres de l'armée et les exclure des écoles primaires, des collèges et des lycées", a-t-il affirmé. "La politique officielle des États-Unis sera qu'il n'y a que deux genres : homme et femme."

Le "wokisme doit s'arrêter", a encore dit le républicain. Ce terme, emprunté aux luttes afro-américaines, est détourné par des personnalités politiques et des mouvements conservateurs pour dénoncer ce qu'ils considèrent comme un excès de militantisme à l’égard des revendications de minorités et des injustices sociales et climatiques.


Les traitements médicaux destinés aux mineurs pour changer de genre ou l'accès des femmes transgenres aux compétitions sportives féminines sont des sujets brûlants dans des États-Unis polarisés.

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Pendant la campagne électorale, le milliardaire républicain avait brandi à l'envi l'épouvantail de ce que le camp conservateur voit comme le diktat de la bien-pensance. Les républicains s'opposent aux droits LGBT+ dans les États qu'ils contrôlent et, au Congrès américain, des élus de droite ont voulu bloquer en novembre l'accès aux toilettes pour femmes du Capitole de la première femme transgenre élue à la Chambre, Sarah McBride.

Donald Trump veut "libérer" l'Amérique

Donald Trump, qui deviendra le 20 janvier le 47e président des États-Unis, a également redoublé d'attaques sur l'immigration, autre thème de prédilection durant sa campagne. "Je signerai toute une série de décrets pour fermer notre frontière aux immigrés illégaux et stopper l'invasion de notre pays. Et le même jour, nous allons débuter la plus grande opération d'expulsion de l'histoire des États-Unis", a-t-il également déclaré.

Le président élu a dénoncé l'arrivée de migrants illégaux depuis la frontière sud des États-Unis, assurant avoir parlé à la présidente du Mexique, Claudia Sheinbaum. "J'ai dit : vous ne pouvez pas faire ça à notre pays".  

"Le 20 janvier sera véritablement le jour de la libération en Amérique", a-t-il asséné. "Tout membre étranger d'un gang sera expulsé et je désignerai immédiatement les cartels comme des organisations étrangères terroristes", a-t-il tonné. 

Sans mentionner les longues négociations politiques qui ont évité in extremis samedi une paralysie du gouvernement fédéral américain, il a également répété ses priorités en matière de politique étrangère. "Je vais mettre fin à la guerre en Ukraine, je vais arrêter le chaos au Moyen-Orient et je vais empêcher, je le promets, la Troisième Guerre mondiale", a déclaré Donald Trump, sans donner de détail sur sa manière d'y parvenir.

Trump veut reprendre le contrôle du canal du Panama

Il a également réitéré ses menaces de la veille vis-à-vis du canal de Panama, accusant les autorités panaméennes qui le contrôlent entièrement depuis 1999 de ne pas traiter les navires américains "équitablement". "Cette “arnaque” totale de notre pays cessera immédiatement", a-t-il promis. Si cela ne change pas, a tonné l'ancien magnat de l'immobilier, "nous demanderons à ce que le canal de Panama soit tout de suite rendu aux États-Unis."

Une déclaration immédiatement rejetée par le président du Panama, José Raúl Mulino. "Le canal n'est contrôlé, directement ou indirectement, ni par la Chine, ni par la Communauté européenne, ni par les États-Unis, ni toute autre puissance. En tant que Panaméen, je rejette fermement toute expression qui déforme cette réalité", a-t-il déclaré, sur son compte X.

"La souveraineté et l'indépendance de notre pays ne sont pas négociables", a-t-il ajouté.
"Toute tentative" de mettre fin à la gestion du canal par le Panama est "une infraction", a en outre jugé un ancien président du pays, Martín Torrijos (2004-2009).

"C'est ce que nous verrons", a par la suite écrit Donald Trump sur son compte TruthSocial. Dans un second post, il a publié une photo du canal accompagné de son drapeau national : "Bienvenue sur le canal des États-Unis", a-t-il écrit.

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