"On n'est pas au pic de l'épidémie mais à ce qu'on appelle le point d'inflexion. Cela veut dire que la force de l'épidémie commence à diminuer grâce aux efforts que nous avons tous réalisés ces 15 derniers jours", a affirmé le porte parole interfédéral de la lutte contre le Covid-19 en Belgique, le docteur Emmanuel André, le 30 mars.
Pour faire face à l'épidémie, 10 partis politiques se sont mis d'accord le 15 mars dernier afin de suspendre les négociations en vue de la formation d'un nouveau gouvernement et de donner à la Première ministre Sophie Wilmès des "pouvoirs spéciaux" jusqu'à la fin de l'été. Elle peut désormais légiférer par arrêté royal sur des mesures d'urgence comme l'achat de matériel médical ou des dispositifs de soutien aux entreprises.
Le confinement imposé en Belgique a été prolongé jusqu'au 19 avril. Le "gouvernement anti-coronavirus" a également annoncé ramener à quatre jours le délai requis avant le lancement d'essais cliniques sur les vaccins et les nouveaux médicaments.
513 décès ont été dénombrés en Belgique par les autorités sanitaires au 30 mars, soit 160 morts supplémentaires au cours du week-end du 28 mars. La progression du nombre d'hospitalisations (4.524 au total) et d'admissions en soins intensifs (927) liées à la maladie a légèrement ralenti entre le 29 et le 30 mars.
11.899 cas de Covid-19 ont été confirmés dans ce pays qui compte 11,4 millions d'habitants, ont également précisé le Centre de crise belge et le Service public fédéral de santé publique : 683 en Flandre, 164 en Wallonie, et 198 à Bruxelles.
Le ministre Philippe De Backer, en charge de la gestion du matériel médical au sein du gouvernement de crise, a annoncé que 10.000 teste de dépistage seraient effectués quotidiennement. "C’est un effort titanesque de tous les hôpitaux, laboratoires, universités et entreprises de biotechnologie et pharmaceutiques. Grâce à cette initiative, les médecins pourront tester les patients plus rapidement sur le terrain et effectuer des diagnostics plus corrects", a-t-il précisé.
En Belgique, les sanctions en cas de non respect du confinement sont plus sévères qu'en France. Les amendes peuvent aller de 208 jusqu'à 4.000 euros, et les peines d'emprisonnement de 8 jours à trois mois, a précisé la police fédérale dans un communiqué. Le 21 mars, un Français a écopé de 4.000 euros d'amende pour être allé faire son plein de l'autre côté de la frontière.
Bienvenue sur RTL
Ne manquez rien de l'actualité en activant les notifications sur votre navigateur
Cliquez sur “Autoriser” pour poursuivre votre navigation en recevant des notifications. Vous recevrez ponctuellement sous forme de notifciation des actualités RTL. Pour vous désabonner, modifier vos préférences, rendez-vous à tout moment dans le centre de notification de votre équipement.
Bienvenue sur RTL
Rejoignez la communauté RTL, RTL2 et Fun Radio pour profiter du meilleur de la radio
Je crée mon compte