C'est sa première apparition publique depuis son évasion du Japon vers le Liban. L'ancien patron de Renault-Nissan, Carlos Ghosn, a organisé une conférence de presse, à Beyrouth, ce mercredi 8 janvier, où il dénonce notamment une "collusion" entre Nissan et le parquet japonais concernant son arrestation.
L'homme d'affaires de 65 ans s’est exprimé devant un parterre de journalistes triés sur le volet. Il a affirmé n'avoir "pas eu d'autre choix" que de fuir le Japon et a dit se présenter devant la presse pour "laver son honneur".
C'est un "coup monté", selon l'ex-magnat de l'automobile. "La collusion entre Nissan et les procureurs est à tous les niveaux", a-t-il déclaré. "Quand j'ai demandé à mes avocats (...), ils ont dit qu'ils craignaient que cinq ans s'écoulent peut-être au Japon avant que je n'obtienne un verdict", a-t-il ajouté, accusé de malversations financières dans ce pays.
Les autorités japonaises ont dénoncé une évasion "injustifiable", tandis que le groupe automobile Nissan l'a qualifiée d'"extrêmement regrettable".
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