Sa prise de parole était très attendue. L'ancien PDG de Renault-Nissan Carlos Ghosn a affirmé mercredi n'avoir "pas eu d'autre choix" que de fuir le Japon où il est inculpé notamment pour malversations financières, accusation qu'il a qualifiée de "sans fondements" lors de sa première apparition publique à Beyrouth.
L'ancien PDG de Renault-Nissan a déclaré qu'il était "présumé coupable" au Japon, pays dont il avait déjà fortement dénoncé le système judiciaire. "Je ne suis pas au-dessus des lois", a-t-il assuré. "Je n’ai pas fui la justice, j’ai fui l’injustice (…) plus de 400 jours dans un système inhumain, conçu pour me rompre, je n’avais pas d’autres choix que de me protéger et de protéger ma famille.
Carlos Ghosn a par ailleurs affirmé "ne pas être ici pour expliquer" comment il a fui le Japon", tout en affirmant qu'il avait été "arraché" à ses proches et à sa famille. Après sa remise en liberté sous caution il lui avait été notamment interdit d'avoir des contacts avec son épouse Carole Ghosn.
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