C'est peu dire que sa prise de parole était attendue. Carlos Ghosn a donné mercredi 8 janvier, à Beyrouth, une conférence de presse. Une première apparition publique du magnat déchu de l'automobile dans le but de se défendre.
L'homme d'affaires de 65 ans a abordé de nombreux sujets. Il a évoqué la soirée organisée à Versailles ; il a accusé Nissan de collusion avec le procureur japonais ; ou encore défendu sa femme, Carole.
Je n’ai pas fui la justice mais l'injustice
Carlos Ghosn
Considéré comme "présumé coupable", il n'avait pas "d'autre choix" que de fuir face à des accusations "sans fondements", a-t-il fait valoir.
15h08 - "Je n'ai pas fui la justice, je veux la justice", déclare Carlos Ghosn en conclusion, avant de répondre aux questions des journalistes.
14h28 - "J'ai été arrêté pour une rémunération qui n'a pas été décidée, fixée et donc pas versée. Ce n'est pas un délit", se défend Carlos Ghosn.
14h25 - "Je ne l'ai pas vu venir", confie Carlos Ghosn à propos de son arrestation, qui a été "mise en scène" selon lui. Tout était "mise en scène entre le procureur de Nissan", estime l'ex-patron de l'alliance automobile.
14h20 - "Malheureusement il n'y avait pas de confiance". Carlos Ghosn accuse le Japon. Selon lui, il fallait "se débarrasser de moi" pour réduire l'influence de Renault sur Nissan.
14h16 - "J’ai appris
que mon épreuve inimaginable est le résultat d’une poignée d’individus sans
scrupules de Nissan, avec le soutien du bureau du procureur de Tokyo", accuse Carlos Ghosn qui martèle que les charges qui pèsent sur lui "sont infondées".
14h13 - "Je ne suis pas au-dessus des lois. Je n’ai pas fui la justice mais l'injustice, la persécution
politique", affirme Carlos Ghosn, qui évoque avoir passé "plus de 400 jours dans un système inhumain conçu pour (l)e briser. Je
n'avais pas d'autre choix que de me protéger ainsi que ma famille", poursuit-il.
14h11 - "Pour un petit pays, le peuple libanais offre un grand cœur
et un sentiment de ce qui est juste", dit Carlos Ghosn, qui définit le Liban comme "le seul pays qui a été à ses côtés".
14h08 - "Je ne suis pas là pour me présenter en victime, je suis là pour me disculper", poursuit-il, affirmant qu'il n'était pas "là pour expliquer comment" il avait quitté le Japon.
14h06 - "Pour la première fois je peux me défendre, je peux répondre à vos questions, dit Carlos Ghosn, qui raconte avoir été "brutalement arraché à sa famille et à ses proches". "Je n'ai pas connu un seul moment de liberté depuis le 19 novembre 2018", rappelle-t-il.
14h00 - Carlos Ghosn prend la parole.
13h30 - L'ancien PDG de Renault-Nissan, qui distille savamment ses déclarations depuis son arrivée le 30 décembre au Liban, son pays d'origine, a déclaré à une chaîne de télévision américaine qu'il avait des "preuves réelles" montrant qu'on voulait le faire tomber au Japon et qu'il allait donner des noms lors de cette conférence, qui démarre dans 30 minutes.
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