Situation critique au Royaume-Uni. Le Parlement britannique a refusé une troisième fois, ce vendredi 29 mars, le Traité de retrait de l'Union européenne négocié par la Première ministre Theresa May. Londres a désormais jusqu'au 12 avril pour proposer une alternative à l'UE et éviter le "no deal", cette sortie de l'Union européenne sans accord, très redoutée par les marchés économiques.
L'adoption de l'accord ce 29 mars devait permettre au Royaume-Uni de quitter l'Union européenne le 22 mai prochain avec une période de transition jusqu'à fin 2020.
Le prochain épisode de la saga du Brexit aura lieu lundi, les députés devant tenter de s'accorder sur une alternative au plan de Theresa May. Mercredi, ils avaient échoué à réunir une majorité sur huit scénarios proposés. Voici les différentes options sur la table maintenant.
En cas de Brexit sans accord, le pays quitterait du jour au lendemain le marché unique et l'union douanière. Ce scénario, baptisé le "no deal" est redouté par les milieux économiques. Il mettrait fin, sans période de transition, à 46 ans d'appartenance à l'UE.
Les dirigeants de l'UE ont ouvert la possibilité d'un long report, à condition qu'un changement significatif intervienne entre temps. Il pourrait s'agir d'une démission de Theresa May : si elle quittait son poste, un nouveau gouvernement conservateur, avec d'autres postulats, pourrait être en mesure de rouvrir les négociations avec Bruxelles.
Mais ce long report est soumis à deux conditions : il devrait courir au moins jusqu'à fin 2019, et être approuvé par les 27. Il implique aussi que le Royaume-Uni prenne part aux élections européennes en mai.
Des élections générales pourraient être convoquées si le Parlement et le gouvernement ne parviennent pas à s'entendre sur une solution pour mettre en oeuvre le Brexit. Le Parlement doit voter lundi 1er avril une nouvelle fois sur plusieurs options possibles pour le Brexit mais ce vote n'est pas contraignant et Theresa May peut alors décider de convoquer des élections générales pour sortir de l'impasse. Des élections peuvent aussi être organisées à la suite du vote d'une motion de censure contre le gouvernement.
Ce scénario, que Theresa May refuse, ne peut être exclu au vu du chaos ambiant au Royaume-Uni. Selon la Cour de Justice européenne, le pays peut décider seul de renoncer à quitter l'UE, sans l'accord des autres États membres. Mais un tel revirement impliquerait l'organisation de nouvelles élections ou d'un nouveau référendum pour renverser le résultat de la première consultation, en juin 2016.
Bienvenue sur RTL
Ne manquez rien de l'actualité en activant les notifications sur votre navigateur
Cliquez sur “Autoriser” pour poursuivre votre navigation en recevant des notifications. Vous recevrez ponctuellement sous forme de notifciation des actualités RTL. Pour vous désabonner, modifier vos préférences, rendez-vous à tout moment dans le centre de notification de votre équipement.
Bienvenue sur RTL
Rejoignez la communauté RTL, RTL2 et Fun Radio pour profiter du meilleur de la radio
Je crée mon compte