Brésil : un homme portant des explosifs retrouvé mort près de la Cour suprême

Un homme portant des explosifs est mort mercredi 13 novembre au soir à Brasilia, après avoir essayé de pénétrer dans la Cour suprême brésilienne.

La police devant la Cour suprême fédérale du Brésil à Brasilia, le 13 novembre 2024

Crédit : EVARISTO SA / AFP

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Un homme a été retrouvé mort près de la Cour suprême brésilienne, à Brasilia, mercredi 13 novembre au soir. Il portait des explosifs sur lui et a péri après avoir tenté d'entrer dans le siège de la haute juridiction. Selon les informations préliminaires, il s'est agi d'un "suicide" qui n'a fait aucun blessé.

Cette tentative d'attentat ciblant une institution majeure de la démocratie brésilienne s'inscrit dans un contexte particulièrement fort : le président de gauche Luiz Inacio Lula da Silva accueille la semaine prochaine un sommet du G20 à Rio de Janeiro et une visite d'État du président chinois Xi Jinping à Brasilia.

"Il y a d'abord eu l'explosion (d'une) voiture", puis un "individu s'est approché du Tribunal suprême fédéral, a essayé d'entrer, n'y est pas parvenu et l'explosion s'est produite devant la porte", a déclaré devant la presse la gouverneure de Brasilia, Celina Leao.

Un peu plus tôt, dans un communiqué, le tribunal avait fait savoir qu'à la fin de la séance de mercredi, "deux fortes explosions ont été entendues et les juges ont été évacués du bâtiment par sécurité". Le personnel sur place a également été évacué "par mesure de précaution".

La Cour suprême se trouve sur la place des Trois-Pouvoirs, cœur de la démocratie brésilienne, où elle fait face au palais présidentiel et au Parlement. Le président brésilien Luiz Inacio Lula da Silva ne se trouvait pas au palais présidentiel au moment des explosions, a indiqué un porte-parole de la présidence.

Le 8 janvier 2023, une semaine après le retour de Lula au pouvoir, des milliers de partisans de Jair Bolsonaro, ex-chef de l'État d'extrême droite, avaient pris d'assaut et saccagé les sièges des institutions sur la place des Trois-Pouvoirs. Les autorités avaient finalement repris le contrôle de la situation.

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