Brésil : Macron et Lula annoncent "un milliard d'euros d'investissements" pour l'Amazonie

Mercredi 27 mars, Emmanuel Macron poursuit une visite d'État au Brésil, destinée à marquer le rapprochement avec ce géant latino-américain.

Luiz Inacio Lula Da Silva et Emmanuel Macron au Brésil, mardi 26 mars 2024.

Crédit : LUDOVIC MARIN / AFP

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Mardi 26 mars au soir, au premier jour de la visite d'Emmanuel Macron au Brésil, lui et son homologue brésilien, Luiz Inacio Lula da Silva, ont annoncé un programme pour lever "un milliard d'euros d'investissements" verts pour l'Amazonie brésilienne et française côté Guyane.

Ils souhaitent combiner protection de l'environnement et développement économique, mais aussi placer les "peuples autochtones" au cœur des "prises de décision". Emmanuel Macron a décoré de la Légion d'honneur le cacique Raoni Metuktire, icône mondiale de la défense de l'Amazonie.

Mercredi 27 mars au matin, Emmanuel Macron et Lula se retrouvent près de Rio de Janeiro, sur le chantier naval d'Itaguaí, pour la mise à l'eau d'un troisième sous-marin de conception française à propulsion conventionnelle.

Emmanuel Macron rejoindra ensuite la capitale économique, Sao Paulo, pour vanter les mérites des entreprises françaises au Brésil et faire la promotion de la France auprès des investisseurs brésiliens. La France est le quatrième investisseur au Brésil, avec plus de 40 milliards de stocks d'investissements directs dans le pays.

Des sujets épineux à évoquer

Jeudi 28 mars, le président français sera accueilli dans la capitale Brasilia par Lula au palais présidentiel de Planalto pour des échanges dominés par les grands enjeux internationaux. Ils veulent tous les deux pousser la transition écologique et la réforme de la gouvernance internationale.

Cependant, les sujets qui fâchent ne manquent pas, à commencer par l'accord de libre-échange entre l'Union européenne et le Mercosur (Brésil, Argentine, Uruguay, Paraguay et Bolivie), serpent de mer que Paris bloque sur fond de crise agricole en Europe.

Emmanuel Macron devrait aussi rappeler toute la place que le G20, présidé cette année par le Brésil, doit accorder à la guerre en Ukraine selon lui. Lula martèle pour sa part que les responsabilités sont partagées en Ukraine et refuse de prendre parti contre la Russie.

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