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Au Brésil, Lula limoge le chef de l'armée, deux semaines après les attaques de Brasilia

Le chef de l’armée assumait cette fonction par intérim depuis le 30 décembre, deux jours avant la fin du mandat de Jair Bolsonaro, et y avait été confirmé début janvier par la nouvelle administration de Lula.

Des sources militaires brésiliennes ont annoncé le limogeage de leur chef, Julio César de Arruda, par le président Lula.
Des sources militaires brésiliennes ont annoncé le limogeage de leur chef, Julio César de Arruda, par le président Lula.
Crédit : EVARISTO SA / AFP
Damien Renoulet & AFP

Deux semaines après les attaques contre des centres du pouvoir à Brasilia, le président brésilien Lula a limogé le chef de l'armée, Julio César de Arruda. Ce dernier assumait cette fonction par intérim depuis le 30 décembre, soit deux jours avant la fin du mandat du président d'extrême droite Jair Bolsonaro, et y avait été confirmé début janvier par la nouvelle administration de Lula.

L'homme sera remplacé par le commandant militaire du sud-est, Tomas Ribeiro Paiva, selon GloboNews. Dans un discours public mercredi 18 janvier, ce dernier avait affirmé que l'armée continuerait "à garantir la démocratie". "C'est le régime du peuple, de l'alternance au pouvoir. C'est le vote. Et lorsque nous votons, nous devons respecter le résultat des urnes", avait-il déclaré selon une vidéo publiée par le site d'informations G1.

La relation avec les forces armée est l'un des plus grands défis immédiats de Lula, d'après les analystes. Qui soulignent l'importante présence de militaires au sein de l'administration précédente. Enfin, pour rappel, le dirigeant de gauche a entamé une "révision profonde" dans l'appareil militaire au service de l'exécutif après avoir exprimé sa méfiance à l'égard de certains membres chargés de sa sécurité.

Au total, 53 d'entre eux ont été renvoyés cette semaine, dont 13 faisaient partie du Cabinet de la sécurité institutionnelle (GSI), une instance gouvernementale chargée d'assister le chef de l'Etat dans sa politique de sécurité nationale et de défense. Plus de 4.000 partisans de l'ancien président Jair Bolsonaro avaient semé le chaos à Brasilia le 8 janvier dernier, envahissant et saccageant le palais présidentiel, le Congrès et la Cour suprême.

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