La Commission européenne a interdit mercredi 6 février la fusion entre le français Alstom et l'allemand Siemens, provoquant la colère de Paris et Berlin. Bruxelles vient de prendre une décision exécrable, qui démontre que la Commission est en retard d'une guerre économique. En interdisant cette fusion, elle empêche en fait la naissance d'un champion européen face au mastodonte chinois qui va bientôt dominer tout le marché du rail.
Alors bien sûr, on dira que la Commission était dans sa vocation, qu'elle appliquait la législation, qu'elle n'avait pas le choix, mais c'est complètement faux. La Banque centrale européenne a démontré au pire de la crise monétaire et financière qu'on pouvait prendre des initiatives et sortir des normes habituelles.
Le résultat de tout cela, qui se passe à quelques semaines du Brexit et à moins de quatre mois des élections européennes, c'est qu'avec les meilleures intentions du monde, la Commission fait du sabotage économique et politique.
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