En Algérie, la campagne électorale s’est achevée dimanche 8 décembre au soir. Les électeurs doivent choisir jeudi 12 décembre qui remplacera le président déchu Abdelaziz Bouteflika, alors que de très nombreux électeurs ont appelé à boycotter le scrutin. Le climat de défiance est extrême.
Les salles de meeting sont désertes et les candidats bloqués par des manifestants, les affiches de campagne sont quant à elles détériorées. Dans les rues d’Alger flottent des drapeaux berbères, symbole du soutien au "Hirak", ce mouvement citoyen qui appelle à boycotter les élections. Interrogé par RTL, Ali, qui habite au centre-ville d’Alger, n’ira pas voter jeudi. "On n’a jamais eu d’élections libres depuis l’indépendance. Celles de jeudi, c’est du bidon", assure-t-il.
Assis sur un banc avec des amis, Ali, 19 ans, pourrait aller voter pour la première fois mais il n’en fera rien. Depuis février, il défile chaque mardi et chaque vendredi contre le pouvoir en place. "J’espère que les élections seront transparentes mais je n’y crois pas. Ce seront toujours les mêmes malfrats aux manettes."
Depuis le 8 décembre minuit, les cinq candidats n’ont plus le droit de s’exprimer. Mais le message "Makach el vote" (pas de vote), emblématique du "Hirak", devrait continuer à s’afficher sur les réseaux sociaux.
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