Ils voulaient dire non à un scrutin destiné selon eux à régénérer un "système" dont ils veulent se débarrasser. A 48 heures de l'ouverture de la campagne de la présidentielle, prévue le 12 décembre, les Algériens étaient à nouveau massivement dans la rue vendredi 15 novembre.
Après avoir obtenu en avril le départ d'Abdelaziz Bouteflika, au pouvoir depuis 20 ans, le "Hirak", le mouvement de contestation inédit apparu le 22 février, refuse de s'essouffler. La mobilisation était encore massive, malgré le froid et la pluie, pour ce 39e vendredi consécutif de manifestations.
Ahmed "Gaïd Salah, dégage!", "Etat civil et non militaire", ont à nouveau scandé les contestataires à l'adresse du chef d'état-major de l'armée, homme fort de fait du pays depuis la démission de Bouteflika.
Le général Gaïd Salah et le haut commandement militaire refusent depuis des mois toute autre voie de sortie de crise qu'une présidentielle et rejettent la mise sur pied d'institutions de transition réclamée par les manifestants.
Des manifestants très nombreux ont également défilé à Oran et Constantine, les deux autres principales villes d'Algérie, selon des journalistes locaux. Des marches ont également fortement mobilisé dans plusieurs autres localités, selon les sites d'information en ligne et les réseaux sociaux.
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