C'est son premier message depuis l'officialisation de sa candidature. Abdelaziz Bouteflika a appelé à "la vigilance" contre une possible "infiltration" de l'actuel mouvement de contestation. "Nombre de nos concitoyens et concitoyennes" ont manifesté "à travers les différentes régions du pays, afin d'exprimer pacifiquement leurs opinions", a indique le président algérien, sans évoquer le mot d'ordre de rejet de sa candidature à la présidentielle du 18 avril.
Dans ce message, diffusé par l'agence officielle APS ce jeudi 7 mars, Abdelaziz Bouteflika, toujours officiellement hospitalisé en Suisse pour des "examens médicaux", s'est félicité de "cette maturité de (ses) concitoyens (...) et du fait que le pluralisme démocratique, pour lequel nous avons tant milité, soit désormais une réalité palpable".
"Néanmoins, nous nous devons d'appeler à la vigilance et à la prudence quant à une éventuelle infiltration de cette expression pacifique par une quelconque partie insidieuse, de l'intérieur ou de l'extérieur, qui pourrait (...) susciter la Fitna (discorde) et provoquer le chaos avec tout ce qu'ils peuvent entraîner comme crises et malheurs", met-il en garde.
Nous nous devons d'être prudents et vigilants afin de préserver notre cher pays
Abdelaziz Bouteflika
Dans ce contexte de contestations et de manifestations, le chef d'État exhorte dorénavant "à veiller à la préservation de l'Algérie, en général, et de ses enfants en particulier" après avoir rappelé la "tragédie nationale" de la décennie de guerre civile (1992-2002). "Autour de nos frontières se jouent des crises et des tragédies induites par le terrorisme (...) nous nous devons d'être prudents et vigilants afin de préserver notre cher pays", a-t-il poursuivi, réfutant toute "logique d'intimidation" dans ses propos.
En annonçant sa candidature le 10 février, Abdelaziz Bouteflika a mis fin à des mois d'incertitudes sur ses intentions mais aussi déclenché une contestation contre lui jamais-vue depuis qu'il a été élu la première fois il y a exactement 20 ans.
Âgé de 82 ans et affaibli par les séquelles d'un AVC en 2013, qui l'empêchent depuis de s'adresser de vive voix à ses concitoyens et ne lui autorisent que de rares sorties publiques, le président algérien est hospitalisé depuis le 24 février à Genève (Suisse) pour des "examens médicaux périodiques", selon la présidence algérienne. Son retour en Algérie n'a toujours pas été annoncé.
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